New York

09 December 2023

Secretary-General's message on the International Day of Commemoration and Dignity of the Victims of the Crime of Genocide and the Prevention of this Crime [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Seventy-five years ago, in the wake of the horrors of the Holocaust, States adopted the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide.

The Convention embodied a new global commitment to ensure that “never again” should any person endure the horror of genocide.

Sadly, we are in danger of forgetting the dark lessons of the past. In today’s world of deep division, mistrust and conflict, we remain confronted by the enduring menace of this atrocious crime.

This year’s theme reminds us that the Convention and its timeless message must remain a living force in our world, calling us to uphold its solemn promise.

Keeping this promise requires all governments ratifying and fully implementing the Convention, while ensuring that perpetrators are held to account.

It requires a renewed global push to establish and strengthen prevention mechanisms, educate new generations about past genocides, and counter mis- and disinformation, which can fuel hate speech and genocidal intent and action.

And it requires continuing to strengthen the efforts of the United Nations — including the work of my Special Advisor on the Prevention of Genocide — to identify early warning signs and sound the alarm.

Together, let us translate our commitment into tangible action, and forever hold the memories of the victims and survivors of genocide in our hearts.

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Il y a 75 ans, dans le sillage des horreurs de l’Holocauste, les États adoptaient la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

La Convention incarnait un nouvel engagement mondial : personne « plus jamais » ne connaîtrait l’horreur d’un génocide.

Malheureusement, le risque est que nous oubliions les tristes leçons du passé. Dans ce monde profondément divisé où la méfiance et les conflits font rage, nous continuons de voir se profiler la menace tenace de ce crime atroce.

Comme nous le rappelle le thème de cette année, la Convention et son message intemporel doivent rester pour nous une force vivace, qui nous appelle sans cesse à respecter la promesse solennelle faite alors.

Pour que cette promesse soit tenue, il faut que tous les États ratifient et mettent pleinement en œuvre la Convention, et qu’ils veillent également à ce que les auteurs de tels actes en répondent.

Il faut une nouvelle impulsion mondiale, pour mettre en place des mécanismes de prévention ou renforcer ceux qui existent, éduquer les nouvelles générations sur les génocides de l’histoire et lutter contre la mésinformation et la désinformation, qui tendent à alimenter les discours de haine et les intentions et les actes génocidaires.

Et il faut continuer à redoubler d’efforts, au niveau de l’Organisation – notamment, dans le cadre de l’action que mène ma conseillère spéciale pour la prévention du génocide – pour détecter les signes précurseurs et donner l’alerte.

Ensemble, agissons concrètement pour traduire notre engagement en actes et portons à jamais dans nos cœurs la mémoire des victimes et des rescapés du génocide.