New York

02 December 2023

Secretary-General's message on the International Day for the Abolition of Slavery [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Slavery is both a historic horror and a contemporary outrage.  

On the International Day for the Abolition of Slavery, we remember the victims of the past – particularly the millions of African people ripped from their homes, exploited, brutalised or killed during the transatlantic slave trade.  And we think of the 50 million people trapped in modern slavery.

The calls to tackle the enduring effects of slavery and colonialism are growing louder.  The world must respond.  Where appropriate, countries should acknowledge the truth, educate, apologise and offer reparations.  Businesses and others should join them – by addressing their own links to enslavement and the case for reparations.

We must also move much faster to stop this terrible crime today.  Countries must legislate, protect the rights of victims, and eradicate the practices and conditions that allow modern slavery to flourish – from trafficking, to debt bondage, and economic marginalisation.  We also need companies to play their part, by ensuring their business practices respect the human rights of all.

Together, let’s right historic wrongs and build a world free from the abomination of slavery. 

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L’esclavage est à la fois une horreur historique et un scandale contemporain.

À l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, nous nous souvenons des victimes du passé, en particulier des millions d’Africaines et d’Africains qui ont été arrachés à leur terre, exploités, brutalisés ou tués pendant la traite transatlantique des esclaves. Nos pensées vont également aux 50 millions de personnes qui sont aujourd’hui prises au piège de l’esclavage moderne.

Les appels lancés pour s’attaquer aux effets persistants de l’esclavage et du colonialisme s’amplifient. Le monde doit y répondre. Quand il y a lieu, les pays doivent reconnaître la vérité, éduquer, présenter des excuses, verser des réparations. Les entreprises et autres acteurs devraient faire de même, en interrogeant leurs propres liens avec l’esclavage et en envisageant des réparations.

Il nous faut également agir beaucoup plus rapidement pour mettre fin à ce terrible crime aujourd’hui. Les pays doivent légiférer, protéger les droits des victimes, éliminer les pratiques et les conditions qui permettent à l’esclavage moderne de prospérer, qu’il s’agisse de la traite, de la servitude pour dettes ou de la marginalisation économique. Les entreprises doivent là aussi jouer leur rôle, en veillant à ce que leurs pratiques commerciales respectent les droits humains de toutes et tous.

Ensemble, réparons les erreurs de l’Histoire et bâtissons un monde débarrassé de cette abomination qu’est l’esclavage.