New York

25 July 2023

Secretary-General's message on the FSO Safer tanker [scroll down for French and video links]

António Guterres, Secretary-General

THE SECRETARY-GENERAL 

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VIDEO MESSAGE ON FSO SAFER  

 

The United Nations has begun an operation to defuse what might be the world’s largest ticking time bomb. 

 

A complex maritime salvage effort is now underway in the Red Sea off the coast of war-torn Yemen to transfer one million barrels of oil from the decaying FSO Safer to a replacement vessel.  

In the absence of anyone else willing or able to perform this task, the United Nations stepped up and assumed the risk to conduct this very delicate operation.   

 

This is an all-hands-on-deck mission and the culmination of nearly two years of political groundwork, fundraising and project development. 

 

The ship-to-ship transfer of oil which has started today is the critical next step in avoiding an environmental and humanitarian catastrophe on a colossal scale.   

 

Without action: 

 

The vessel could have exploded or broken apart, spilling as much as four times the oil released in the Exxon Valdez disaster.  

 

Fishing communities would be wiped out.   

 

Hundreds of thousands of jobs would instantly disappear.   

 

Whole communities would be exposed to deadly toxins.   

 

Major ports including Hodeidah and Saleef would be forced to close indefinitely.   

Food, fuel and life-saving supplies for millions would halt.   

 

Water, coral reefs, sea life would be utterly devastated.  

 

Shipping all the way to the Suez Canal could be disrupted for weeks. 

 

The potential clean-up bill alone could easily run into the tens of billions of dollars. 

 

That is why we have been raising the alarm and working to mobilize support to avoid this nightmare.    

 

The United Nations enlisted the best in the business: a team of world leading experts in maritime law, oil spills, salvage operations, marine engineers, naval architects, insurance brokers and underwriters, chemists, surveyors and more.  

 

This operation required relentless political work in a country devastated by eight years of war.   

 

It depended on generous financial support.  I thank the many countries, corporate and philanthropic donors as well as ordinary citizens for pledging funds for this critical part of the operation.  

 

Getting to this significant moment also required many parts of the UN working as one.   

 

The ship-to-ship transfer of oil is an important milestone, but it is far from the end of the journey.   

 

The next critical step is arrangement for the delivery of a specialized buoy to which the replacement vessel will be safely and securely tethered. 

 

Looking immediately ahead, we will need about $20 million to finish the project, which includes cleaning and scrapping the FSO Safer and removing any remaining environmental threat to the Red Sea. 

 

I urge donors to act at this crucial time.  

 

The operation that is now underway is a story of cooperation, prevention, political mediation, ingenuity and environmental management – demonstrating once again the indispensable role of the United Nations with our partners.  

 

We need to keep working together over this next critical period to defuse what remains a ticking time bomb and avoid what would be by far the worst oil spill of our era. 

 

*** 

L’ONU a lancé une opération visant à désamorcer ce qui pourrait être la plus grande bombe à retardement sur la planète.

Une opération complexe de sauvetage maritime est en cours dans la mer Rouge, au large des côtes du Yémen déchiré par la guerre : il s’agit de transférer un million de barils de pétrole du FSO Safer, en décomposition, vers un navire de remplacement.

Personne d’autre n’ayant la volonté ou la capacité de mener à bien cette tâche, l’ONU a pris les choses en main et assumé le risque d’entreprendre cette opération très délicate.

Cette mission, qui exige que tout le monde soit sur le pont, est l’aboutissement de près de deux ans de travaux préparatoires sur le plan politique, de collecte de fonds et d’élaboration de projets.

Le transfert du pétrole de navire à navire qui a commencé aujourd’hui est la prochaine étape cruciale pour éviter une catastrophe environnementale et humanitaire d’une ampleur colossale.

Si rien n’est fait :

Le navire pourrait exploser ou se briser, déversant jusqu’à quatre fois plus de pétrole que lors de la catastrophe de l’Exxon Valdez.

Des communautés de pêcheurs seraient détruites.

Des centaines de milliers d’emplois disparaîtraient instantanément.

Des populations entières seraient exposées à des toxines mortelles.

De grands ports, dont Hodeïda et Salif, seraient contraints de fermer pour une durée indéterminée.

Des millions de personnes seraient privées de nourriture, de carburant et de produits de première nécessité.

L’eau, les récifs coralliens et la vie marine seraient totalement dévastés.

Le transport maritime jusqu’au canal de Suez pourrait être interrompu pendant des semaines.

À elle seule, l’opération de nettoyage pourrait facilement coûter des dizaines de milliards de dollars.

C’est pourquoi nous tirons la sonnette d’alarme et cherchons à mobiliser le soutien nécessaire pour éviter ce cauchemar.

L’ONU a fait appel aux meilleurs et rassemblé une équipe d’experts mondiaux dans les domaines du droit maritime, des marées noires et des opérations de sauvetage, d’ingénieurs du génie maritime, d’architectes navals, de courtiers d’assurance et d’assureurs, de chimistes, de géomètres et bien d’autres encore.

Cette opération a nécessité un travail politique acharné dans un pays dévasté par huit années de guerre. 

L’opération n’aurait pas été possible sans un généreux appui financier. Je remercie les nombreux pays, entreprises et donateurs philanthropiques, ainsi que les citoyens ordinaires, qui ont promis des fonds en faveur de cette phase vitale de l’opération.

Pour arriver à ce moment important, il a fallu que de nombreuses composantes du système des Nations Unies travaillent ensemble.

Le transfert du pétrole de navire à navire est un volet important, mais il est loin d’être la fin du voyage.

La prochaine étape critique consiste à organiser la livraison d’une bouée spéciale à laquelle le navire de remplacement sera amarré en toute sécurité.

Dans l’immédiat, nous avons besoin d’environ 20 millions de dollars pour venir à bout du projet, à savoir nettoyer et démanteler le FSO Safer et éliminer toute menace environnementale résiduelle pour la mer Rouge.

J’invite instamment les donateurs à se mobiliser en ce moment crucial.

L’opération en cours fait intervenir coopération, prévention, médiation politique, ingéniosité et gestion de l’environnement et illustre une fois de plus le rôle indispensable de l’ONU et de ses partenaires.

Nous devons continuer à travailler ensemble pendant cette prochaine période critique afin de désamorcer ce qui reste une bombe à retardement et d’éviter ce qui serait de loin la pire marée noire de notre époque.

 

Download the video: 

ENGLISH

https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+21+July+23/3073734_MSG+SG+FSO+SAFER+21+JUL+23.mp4

ENGLISH WITH SUBTITLES

https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+21+July+23/3073734_MSG+SG+FSO+SAFER+21+JUL+23+EN.mp4

 

ENGLISH WITH ARABIC SUBTITLES [Arabic text also attached to this message]

https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+21+July+23/3073734_MSG+SG+FSO+SAFER+21+JUL+23+AR.mp4