New York

22 May 2023

Secretary-General's message on the International Day for Biological Diversity [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Watch the video here.

On the International Day for Biological Diversity, we reflect on our relationship with humanity’s life-support system.

From the air we breathe and the food we eat, to the energy that fuels us and the medicines that heal us, our lives are wholly dependent on healthy ecosystems.

Yet our actions are devastating every corner of the planet.

One million species are at risk of extinction -- the result of habitat degradation, skyrocketing pollution, and the worsening climate crisis.

We must end this war on nature.

Last year’s agreement on the Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework marked an important step – but now is the time to move from agreement to action.

This means ensuring sustainable production and consumption patterns.

Redirecting subsidies from nature-destroying activities towards green solutions.

Recognizing the rights of Indigenous peoples and local communities, the strongest guardians of our world’s biodiversity.

And pushing governments and businesses to take stronger and faster action against biodiversity loss and the climate crisis.

Let us work together across governments, civil society, and the private sector to secure a sustainable future for all.

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En cette Journée internationale de la diversité biologique, nous réfléchissons à notre relation avec la nature qui nous maintient en vie.

De l’air que nous respirons à la nourriture que nous consommons, de l’énergie qui nous alimente aux médicaments qui nous guérissent, nous dépendons totalement d’écosystèmes sains.

Et pourtant, nos actes ravagent chaque coin de la planète.

Un million d’espèces sont menacées de disparition du fait de la dégradation des habitats, de l’exacerbation de la pollution et de l’aggravation de la crise climatique.

Nous devons cesser la guerre que nous livrons à la nature.

Le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal de 2022 a constitué une étape importante, mais il nous faut à présent concrétiser cet accord.

Cela signifie garantir des modes de production et de consommation durables, cesser de subventionner les activités qui détruisent la nature pour privilégier les solutions vertes, reconnaître les droits des peuples autochtones et des populations locales, qui sont les meilleurs protecteurs de la biodiversité de notre planète, et inciter les États et les entreprises à prendre des mesures plus musclées et plus rapides pour combattre la perte de biodiversité et la crise climatique.

Travaillons ensemble, au-delà des gouvernements, de la société civile et du secteur privé, afin d’assurer la viabilité de l’humanité.