The International Day for the Abolition of Slavery is a day of remembrance and recognition and an urgent call to action.
We must never forget the immeasurable suffering of millions of African men, women and children under the evil of the transatlantic slave trade.
We honour the resilience of those who endured and pay tribute to those who sacrificed their lives in the universal quest for freedom.
The racist legacy of slavery reverberates to this day.
And while some may believe slavery to be a thing of the past, this evil continues to blight our modern world.
Debt bondage, serfdom and forced labour, trafficking in persons for the purpose of exploitation -- including sexual exploitation, forced marriage, child labour -- and the recruitment of children in armed conflict – are contemporary manifestations of slavery.
All are crimes and egregious violations of human rights.
Modern slavery often hides in plain sight.
Of the over 40 million victims of slavery today, one in four are children; three in four are women and girls.
Some are forced to produce the clothes we wear, the food we eat, or construct the buildings we live and work in.
Poor and marginalized groups -- in particular racial and ethnic minorities, indigenous peoples, refugees and migrants -- are at highest risk.
Women and girls from minority groups are among the most vulnerable of all.
Two decades ago, the Durban Declaration and Programme of Action recognized the connection between racism, discrimination, and human trafficking.
The COVID-19 pandemic has highlighted the urgency for greater vigilance. We must ensure decent work and prevent human rights violations across global supply chains.
I call on Member States, civil society and the private sector to strengthen collective action to end the heinous practice of slavery.
I urge all countries to intensify their efforts to identify and protect victims and survivors – including by contributing to the United Nations Voluntary Trust Fund on Contemporary Forms of Slavery.
Let us join forces to end the degradation and inhumanity of modern slavery once and for all.
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La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage est une journée de commémoration et de reconnaissance et un appel urgent à l’action.
Nous ne devons jamais oublier l’incommensurable souffrance de millions d’hommes, de femmes et d’enfants africains sous le fléau de la traite transatlantique des esclaves.
Nous honorons la résilience des personnes qui ont subi ces horreurs et rendons hommage à celles qui ont sacrifié leur vie dans la quête universelle de la liberté.
L’héritage raciste de l’esclavage se fait encore sentir aujourd’hui.
Et même si l’on peut croire que l’esclavage appartient au passé, ce fléau continue de sévir dans notre monde moderne.
La servitude pour dettes, le servage et le travail forcé, la traite des personnes à des fins d’exploitation – y compris l’exploitation sexuelle, le mariage forcé, le travail des enfants – et le recrutement d’enfants dans les conflits armés sont des manifestations contemporaines de l’esclavage, qui toutes constituent des crimes et sont des violations flagrantes des droits humains.
On ferme les yeux sur l’esclavage moderne.
Aujourd’hui, sur les plus de 40 millions de personnes victimes de l’esclavage, une sur quatre est un enfant ; trois sur quatre sont des femmes et des filles.
On les oblige à produire les vêtements que nous portons ou la nourriture que nous mangeons, ou à construire les bâtiments dans lesquels nous vivons et travaillons.
Les groupes pauvres et marginalisés – en particulier les minorités raciales et ethniques, les peuples autochtones, les personnes réfugiées et migrantes – sont les plus exposés.
Les femmes et les filles issues de groupes minoritaires sont parmi les plus vulnérables.
Il y a vingt ans, la Déclaration et le Programme d’action de Durban soulignaient le lien entre le racisme, la discrimination et la traite des êtres humains.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence qu’une plus grande vigilance s’imposait. Nous devons garantir un travail décent et prévenir les violations des droits humains dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Je demande aux États Membres, à la société civile et au secteur privé de renforcer leur action collective pour mettre fin à cette pratique abominable qu’est l’esclavage.
J’invite instamment tous les pays à redoubler d’efforts pour identifier et protéger les victimes et les survivants, notamment en contribuant au fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage.
Ensemble, mettons fin une fois pour toutes à l’avilissement et à l’inhumanité que représente l’esclavage moderne.