New York

30 July 2021

Secretary-General's message on World Day against Trafficking in Persons: “Victims’ Voices Lead the Way” [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

In the midst of a global pandemic, accompanied by rising inequalities and economic devastation, the voices of human trafficking survivors and victims risk being drowned out.

But listening to their stories is more crucial than ever as the COVID-19 crisis increases fragilities and drives up desperation.

As many as 124 million more people have been pushed into extreme poverty by the pandemic, leaving many millions vulnerable to trafficking.
Children are at great and growing risk: they represent one-third of victims globally — a share that has tripled in the last 15 years. Half of victims in low-income countries are children, most of whom are trafficked for forced labour. Criminals everywhere are using technology to identify, control and exploit vulnerable people. Children are increasingly targeted through online platforms for sexual exploitation, forced marriage and other forms of abuse.

Trafficking in women and girls for the purpose of sexual exploitation continues to be one of the most widespread and abhorrent forms of human trafficking. Migrants account for more than half of those trafficked in most regions.

Governments must take urgent steps to strengthen prevention, support victims and bring perpetrators to justice. This includes implementation of the United Nations Convention against Transnational Organized Crime and its Protocol to Prevent, Suppress and Punish Trafficking in Persons.

Our efforts must be guided by survivors of trafficking. Their contribution is essential to address risk factors and patterns, and to identify and protect victims and ensure their access to justice and recovery, while holding their exploiters accountable.

The United Nations is committed to listening and responding to the voices of victims and survivors of human trafficking, ensuring their rights and dignity, amplifying their stories and learning from them in our fight to prevent and put an end to this terrible crime.

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French version was revised on 30 July:

En pleine pandémie mondiale, à l’heure de la montée des inégalités et de la dévastation économique, les voix des victimes et des personnes rescapées de la traite d’êtres humains risquent d’être noyées.

Or, il importe plus que jamais d’écouter leurs récits, tandis que la crise de la COVID-19 accentue les fragilités et accroît le désespoir.

Quelque 124 millions de personnes de plus ont basculé dans l’extrême pauvreté, ce qui expose des millions d’entre elles à la traite.

Les enfants courent un risque important qui va croissant : ils représentent un tiers des victimes dans le monde, un nombre qui a triplé en 15 ans. Ils constituent la moitié des victimes dans les pays à faible revenu et font le plus souvent l’objet d’une traite à des fins de travail forcé. Partout, les criminels utilisent la technologie pour repérer, contrôler et exploiter des êtres vulnérables. Les enfants sont de plus en plus visés au moyen de plateformes en ligne à des fins d’exploitation sexuelle, de mariage forcé et d’autres formes de maltraitance.

La traite des femmes et des filles à des fins d’exploitation sexuelle reste l’une des formes les plus répandues et les plus odieuses de la traite d’êtres humains. Les migrantes représentent plus de la moitié des victimes de la traite dans la plupart des régions.

Les gouvernements doivent agir de toute urgence pour renforcer la prévention, accompagner les victimes et traduire les auteurs de ces actes en justice, notamment par l’application de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de son protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes.

Notre action doit être guidée par les personnes rescapées. Leur concours est essentiel pour éliminer les facteurs de risque, répertorier et protéger les victimes et garantir leur accès à la justice et à la réadaptation, tout en demandant des comptes à ceux qui les ont exploitées.

L’ONU s’attache à écouter les victimes et les personnes rescapées de la traite d’êtres humains et à réagir, à garantir leurs droits et leur dignité, à relayer leurs récits et à en tirer des enseignements, dans le combat mené pour prévenir et faire cesser ce crime inqualifiable.