New York

17 June 2020

Secretary-General's message on World Day to Combat Desertification and Drought [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

[Watch the video on webtv.un.org]

The health of humanity depends on the health of the planet.

Today, our planet is ailing.

Land degradation affects some 3.2 billion people.

Seventy 70 per cent of the world’s land has been transformed by human activity.

We can reverse this trend and bring solutions to a wide range of challenges, from forced migration and hunger to climate change.

In Africa’s Sahel region, the Great Green Wall is transforming lives and livelihoods from Senegal to Djibouti.

By restoring 100 million hectares of degraded land, food security is maintained, households kept afloat and jobs created.

Such efforts bring back biodiversity, reduce the effects of climate change and make communities more resilient.

All told, the benefits outweigh the costs ten-fold.

On this Desertification and Drought Day, I call for a new contract for nature.

Through international action and solidarity, we can scale up land restoration and nature-based solutions for climate action and the benefit of future generations.

By doing so, we can deliver on the Sustainable Development Goals and leave no one behind.

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La santé de l’humanité dépend de celle de la planète.

Or, aujourd’hui, notre planète est malade.

La dégradation des terres touche quelque 3,2 milliards de personnes.

À l’échelle mondiale, 70 % des terres ont été transformées par l’activité humaine.

Nous pouvons cependant inverser la tendance et apporter des solutions à un large éventail de problèmes, tels que la migration forcée, la faim et les changements climatiques.

Dans la région africaine du Sahel, la Grande Muraille verte transforme l’existence et les moyens de subsistance des populations, du Sénégal jusqu’à Djibouti.

La restauration de 100 millions d’hectares de terres dégradées a permis de préserver la sécurité alimentaire, de créer des emplois et de faire en sorte que les ménages puissent subvenir à leurs besoins.

De telles mesures permettent également de restaurer la diversité biologique, d’atténuer les effets des changements climatiques et d’accroître la résilience des populations.

Le calcul est simple : les bénéfices sont dix fois supérieurs aux coûts.

En cette journée de lutte contre la désertification et la sécheresse, j’appelle à la conclusion d’un nouveau pacte en faveur de la nature.

C’est grâce à l’action et à la solidarité internationales que nous pourrons intensifier les efforts visant à restaurer les terres et à mettre en œuvre des solutions fondées sur la nature, à l’appui de l’action climatique et au profit des générations futures.

C’est cela qui nous permettra de réaliser les objectifs de développement durable sans laisser personne de côté.