I thank His Excellency Mr. Ali Bongo Ondimba, President of the Gabonese Republic, as well as the Government and people of Gabon, for hosting the 41st ministerial meeting of the United Nations Standing Advisory Committee on Security Questions in Central Africa (UNSAC). You have come together to further your efforts on critical issues discussed last June in Luanda and to address new challenges facing the sub-region.
Central Africa has entered an electoral cycle that will end in 2018, with political tensions and disputes over constitutional issues leading to violence in some States. I call on all parties to reject violence and manage political differences during electoral periods in a manner that promotes dialogue and advances the consolidation of democracy. The United Nations will support Central African States in ensuring peaceful and democratic electoral processes and enhancing the capacities of the sub-region to consolidate peace.
I am deeply concerned about the latest cycle of violence in the Central African Republic, which began on 26 September, and its impact on the population.. The people of the Central African Republic have suffered enough. It is critical that the individuals responsible for the most recent violence, and their sponsors, are brought to justice. Under the leadership of President Denis Sassou Nguesso of the Republic of the Congo and my Special Representative for Central Africa, Abdoulaye Bathily, the International Mediation has contributed to keeping the political transition on track. I commend the region for its continued engagement in support of the efforts by the Transitional Authority to restore constitutional order and fight impunity in the Central African Republic. I also encourage the international community to assist the Transitional Authority with the timely and effective implementation of the recommendations of the Bangui Forum for National Reconciliation, and of the revised electoral calendar.
Armed groups in the Central Africa region, including those active in eastern Democratic Republic of the Congo, as well as the Lord’s Resistance Army, continue to threaten local populations. Terrorist attacks by Boko Haram continue to target countries across the Lake Chad Basin region with growing humanitarian, human rights and socio-economic consequences for Central African States. I welcome the deployment of the Multinational Joint Task Force (MNTJF) against Boko Haram, as well as the efforts of both the Economic Community of Central African States (ECCAS) and the Economic Community of West African States (ECOWAS), for the initiative of holding a joint summit to discuss the matter and explore ways to further cooperate in the fight against Boko Haram. I hope that such a Summit can take place without any further delay. I also welcome the active engagement of Central African States in developing an integrated strategy on counter-terrorism and the non-proliferation of small arms and light weapons for Central Africa. This important initiative, one of the recommendations of the 33rd UNSAC ministerial meeting in Bangui, has now come back to UNSAC for adoption at the current session. The strategy is an important tool that will help Central African States advance a collective approach against the threat to the sub-region posed by violent extremism.
Piracy, armed robbery at sea and illegal fishing still represent threats to the physical and economic security of Central African States. I encourage States, working through ECCAS, ECOWAS and the Gulf of Guinea Commission, to continue and maintain their efforts to tackle maritime insecurity in the Gulf of Guinea through the full implementation of the decisions of the Yaoundé Summit. I urge States to mobilize the necessary resources to ensure the adequate functioning of the Interregional Coordination Centre and further support the operationalization of the Regional Coordination Centre for Maritime Security in Central Africa, CRESMAC.
Finally, I applaud UNSAC States for their substantive contribution to the next COP 21. They have demonstrated once more their privileged position in acknowledging the impact of climate change on peace and security. I remain concerned by continuing reports of illicit wildlife trafficking in Central Africa and its links to the financing of armed groups. I welcome the General Assembly’s adoption of resolution 69/314 of 30 July 2015, the first resolution on tackling illicit trafficking in wildlife, and one that was sponsored by an UNSAC member, Gabon. I also welcome the ongoing cooperation of Central African States with ECCAS and the United Nations Office on Drugs and Crime to tackle this growing phenomenon.
In these and other initiatives to promote stability in the sub-region, the United Nations Regional Office for Central Africa and my Special Representative will continue to support your efforts in collaboration with the relevant United Nations entities across the sub-region.
I wish you great success in your deliberations.
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Je remercie Son Excellence M. Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, ainsi que le Gouvernement et le peuple du Gabon, d’accueillir la 41ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC). Cette réunion vous permettra de renforcer vos efforts concernant les questions critiques abordées en juin dernier à Luanda et de discuter nouveaux défis auxquels la sous-région est confrontée.
L’Afrique centrale est entrée dans un cycle électoral qui courra jusqu’en 2018, avec des tensions politiques et des différends d’ordre constitutionnel conduisant à des violences dans certains pays. J’appelle tous les acteurs concernés à rejeter la violence et à gérer leurs différences d'opinion en période électorale de façon à promouvoir le dialogue et à consolider les acquis démocratiques. Les Nations Unies aideront les états d’Afrique centrale à garantir la tenue de processus électoraux pacifiques et démocratiques et à renforcer les capacités de la sous-région dans le domaine de la consolidation de la paix.
Je suis très préoccupé par le regain de violence en République centrafricaine depuis le 26 septembre et par ses effets sur la population. Le peuple centrafricain a déjà trop souffert. Il est essentiel que les individus responsables des récents actes de violence ainsi que leurs complices soient traduits en justice. La médiation internationale, sous la direction du Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo et de mon Représentant spécial pour l’Afrique centrale, M. Abdoulaye Bathily, a contribué à maintenir la transition politique sur les rails. Je félicite la région de son soutien continu aux efforts des autorités de la Transition pour permettre un retour à l’ordre constitutionnel et lutter contre l’impunité en République centrafricaine. J’encourage également la communauté internationale à aider les autorités de la Transition à mettre en œuvre de façon rapide et efficace les recommandations du forum de Bangui pour la réconciliation nationale et le nouveau calendrier électoral.
Les groupes armés en Afrique centrale, y compris ceux qui opèrent à l’est de la République démocratique du Congo et l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), menacent toujours les populations locales. Les attaques terroristes de Boko Haram continuent à viser les pays de la région du Bassin du Lac Tchad, avec des conséquences de plus en plus marquées dans les domaines humanitaire, socio-économique et des droits de l’homme pour les pays d’Afrique centrale. Je salue le déploiement de la force multinationale conjointe (MNJTF) pour lutter contre Boko Haram ainsi que les efforts de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour organiser un sommet conjoint sur Boko Haram et étudier les moyens d’améliorer la coopération pour lutter contre cette menace. J’espère que ce sommet aura lieu dans les plus brefs délais. Je salue également l’engagement actif des états d’Afrique centrale dans le développement d’une stratégie intégrée sur le contre-terrorisme et la non-prolifération des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale. Cette importante initiative qui est une des recommandations de la 33ème réunion ministérielle d’UNSAC qui s’est tenue à Bangui, est désormais soumise au Comité consultatif pour adoption durant cette session. Cette stratégie est un outil important qui aidera les Etats d’Afrique centrale à définir une approche commune face à la menace que constitue l’extrémisme violent dans la sous-région.
La piraterie, les vols à main armée en mer et la pêche illégale restent toujours des défis à la sécurité physique et économique des pays d’Afrique centrale. J’encourage les Etats, en collaboration avec la CEEAC, la CEDEAO et la Commission du Golfe de Guinée, à poursuivre et à renforcer leurs efforts pour lutter contre l’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée par la mise en œuvre intégrale des décisions du sommet de Yaoundé. J’appelle les Etats à mobiliser les ressources nécessaires pour garantir le bon fonctionnement du Centre inter-régional de coordination pour la sûreté maritime et appuyer davantage du Centre régional de sécurisation maritime de l'Afrique centrale (CRESMAC).
Enfin, je voudrais saluer la précieuse contribution des états membres du Comité consultatif à la COP21. Ils ont une fois de plus démontré leur place privilégiée en reconnaissant les conséquences du changement climatique sur la paix et sécurité. Je reste préoccupé par la persistance des rapports faisant état d’actes de braconnage en Afrique centrale et de son rôle dans le financement de groupes armés. Je me réjouis de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies le 30 juillet 2015 de la résolution 69/314, la première sur ce sujet, et ce à l’initiative d’un membre du Comité consultatif, le Gabon. Je me réjouis également de la coopération actuelle des états d’Afrique centrale avec la CEEAC et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, pour faire face à ce phénomène grandissant.
Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale et mon Représentant spécial continueront à soutenir vos efforts en collaboration avec les entités pertinentes des Nations Unies à travers la sous-région.
Je vous souhaite plein succès dans vos travaux.