Rapport de l'ONU sur des perspectives de gestion de la dette pour les pays africains afin de retrouver leur légitime autonomie financière

Avis aux médias

 

L’accréditation des médias est ouverte jusqu’au 12 novembre.

 

QUOI

Lancement du rapport phare 2024 du Bureau de la Conseillère spécial des Nations Unies pour l’Afrique (OSAA) sur le développement de l’Afrique

Le 14 novembre, au siège des Nations Unies à New York, l’OSAA lancera son rapport phare 2024, « Décrypter la dette de l’Afrique : vers une solution durable et pérenne. » Ce dernier rapport sur le développement de l’Afrique, qui s’appuie sur le rapport du Secrétaire général des Nations Unies de cette année sur le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), fait face au besoin urgent de réformer les structures de la dette de l’Afrique, en fournissant une feuille de route permettant aux nations africaines d’échapper aux contraintes d’une dette insoutenable, de récupérer une marge de manœuvre budgétaire et de recentrer les ressources sur un programme de développement durable.

Dans le contexte économique post-COVID-19, les problèmes d’endettement de l’Afrique constituent un obstacle de plus en plus important au développement. La dette extérieure a grimpé à plus de 650 milliards de dollars et les coûts du service de la dette ont atteint près de 90 milliards de dollars en 2024, limitant encore davantage les investissements dans des domaines cruciaux. Malgré des ratios dette/PIB relativement modérés, le coût élevé du service de la dette évince les dépenses essentielles dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Plus de 40 % des pays africains consacrent plus de fonds au service de la dette qu’à la santé, ce qui montre clairement que les obligations liées à la dette compromettent les objectifs de développement de l’Afrique.

Le rapport souligne que faute de réformes financières substantielles, les pays africains sont confrontés à une trajectoire intenable. Les richesses de l’Afrique devraient servir de base à la croissance, mais un triple paradoxe complexe et une structure financière internationale inéquitable entravent les progrès du continent vers les Objectifs de développement durable (ODD). La hausse des taux d’intérêt mondiaux et les notations de crédit restrictives s'ajoutent a ce problème, menaçant la capacité de l’Afrique à obtenir un financement abordable. Sans interventions ciblées, la voie du continent vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine se rétrécit considérablement.

Ce rapport propose des recommandations concrètes pour aider les pays africains à retrouver leur autonomie financière, à renforcer leur économie et à investir plus directement dans l'avenir de leurs citoyens, notamment:

  • Soutien renforcé des banques multilatérales de développement (BMD) : Des réformes permettant aux BMD d’offrir un financement prévisible à long terme à des taux abordables permettraient aux pays africains d’investir dans les secteurs prioritaires.
  • Mesures globales d’allègement de la dette : La création d’un espace budgétaire par le biais d’une restructuration de la dette, de réductions des taux et d’annulations de dettes permettrait aux gouvernements africains de redéfinir les priorités des investissements dans les secteurs de développement.
  • Améliorations du Cadre commun du G20 : L’élargissement de l’éligibilité du cadre et l’ajout de clauses conditionnelles peuvent garantir que les pays africains sont mieux équipés pour faire face aux chocs extérieurs.
    Incitations liées aux progrès des ODD : Une suspension des remboursements de la dette pour les pays démontrant des progrès sur des cibles ODD spécifiques permettrait aux nations d’investir dans la santé, l’éducation et d’autres domaines essentiels.
    Réformer l’architecture financière mondiale : S’attaquer à la marginalisation de l’Afrique dans la prise de décision financière mondiale, notamment en révisant les droits de vote dans des institutions comme le FMI, contribuerait à créer un système international plus équitable.
    Transparence des notations de crédit : Améliorer la transparence et l’équité des évaluations de crédit peut réduire les charges d’intérêt excessives qui limitent la marge de manœuvre budgétaire de l’Afrique pour investir dans la résilience et le développement.

Le rapport phare 2024 de l’OSAA est un appel à l’action pour que les pays africains retrouvent leur autonomie financière légitime et pour que les partenaires de développement de l’Afrique transforment le mécanisme de financement international en une plateforme contemporaine gagnant-gagnant qui donne la priorité aux solutions de développement à long terme adaptées aux réalités de l’Afrique. Grâce à ces actions, les pays africains peuvent stimuler les investissements ciblés pour avoir un impact efficace sur la vie et les moyens de subsistance de leur population.

 

 

QUAND et OÙ

Jeudi 14 novembre 2024 de 10h00 à 11h30, heure locale, au Siège des Nations Unies à New York, dans la salle de conférence 8.

Inscrivez-vous avant le 11 novembre à : https://forms.office.com/e/YNedhUUgqi

Les participants à distance peuvent regarder en ligne avec des interprétations en direct sur UN WebTV et contribuer en temps réel via le chat via le livestream YouTube de l'OSAA.

 

QUI

S.E. M. Tiémoko Moriko, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies et Président du Groupe africain à New York pour le mois de novembre 2024, devrait prononcer une allocution et S.E. Mme Mathu Joyini, Représentante permanente de la République d’Afrique du Sud auprès des Nations Unies, devrait prendre part à un échange auquel participera également le Dr Mohamed Ibrahim, Ministre associé des Finances pour les politiques et les affaires économiques au ministère des Finances de la République arabe d’Égypte.

L’événement comprendra également le discours d’ouverture de Cristina Duarte, Secrétaire générale adjointe et Conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique.

Plus de détails, notamment le programme et la liste complète des intervenants, sont disponibles sur le site Web de l’OSAA à l’adresse suivante : https://www.un.org/osaa/events/2024-nepad-report-launch

 

LIENS CLÉS

 

ACCRÉDITATION DES MÉDIAS

L'accréditation des médias est ouverte jusqu'au 12 novembre.

Les représentants des médias qui postulent de manière indépendante doivent soumettre un formulaire de candidature, comprenant une lettre de mission d’une organisation médiatique authentique, des échantillons de leur travail et une pièce d’identité délivrée par le gouvernement. Les instructions sont disponibles sur le site Web de l’Unité d’accréditation et de liaison avec les médias.

Les demandes des médias faisant partie d'une délégation, y compris les journalistes, les photographes et les vidéastes officiels, doivent être soumises par les missions et les organisations inscrites au système d'inscription électronique, disponible via le portail e-deleGATE (instructions).

Veuillez noter que TOUS les représentants des médias doivent demander une accréditation à l’avance, car il n’y aura pas d’accréditation sur place.

Pour plus d’informations, visitez le site Web de l’Unité d’accréditation et de liaison avec les médias des Nations Unies ou contactez malu@un.org ou le +1 212-963-6934.

 

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