Archevêque Mgr Oscar Arnulfo Romero.

Message du Secrétaire général, le 24 mars 2022

La Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes nous rappelle que la vérité est comme un phare puissant.

Un phare qui éclaire les violations que leurs auteurs préfèreraient cacher.

Un phare qui montre le chemin vers la paix, la justice et la réparation pour les victimes, et qui oblige les pays à respecter leurs obligations en vertu du droit international.

Un phare qui révèle les causes sous-jacentes de ces violations, afin que nous puissions les empêcher de prendre racine.

Lorsque ce phare s’éteint, les sociétés, plongées dans un monde de ténèbres, deviennent la proie des menaces, du mensonge et de la méfiance.

Ceux et celles qui violent les droits humains, c’est-à-dire qui veulent nuire, contrôler voire tuer, s’enhardissent et pensent pouvoir agir en toute impunité.

En ce jour important, nous renouvelons l’engagement pris de lever le voile sur ces violations flagrantes et d’aider les sociétés à surmonter leurs divisions, à se réconcilier dans la paix et à se rassembler pour promouvoir et protéger la santé, la sécurité, la dignité et les perspectives de chaque personne.

Nous devons garder à l’esprit les paroles de Monseigneur Oscar Romero, assassiné en ce jour, il y a 42 ans, pour avoir dénoncé l’injustice et l’inégalité à El Salvador. Il nous a rappelé que ceux et celles qui avaient une voix devaient parler pour les personnes qui n’en avaient pas.

Puisse son courageux combat pour la vérité éclairer notre propre travail de promotion et de protection des droits humains à travers le monde.

 

Lorsque ce phare [de la vérité] s’éteint, les sociétés, plongées dans un monde de ténèbres, deviennent la proie des menaces, du mensonge et de la méfiance. »

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres