“Aisha” et ses deux jeunes enfants ont fui leur village après son divorce.

Cette femme de 36 ans s'était rendue à Baidoa avec ses enfants pour y commencer une nouvelle vie. Cependant, peu après son arrivée, des rumeurs concernant les liens passés d’« Aisha » avec Al-Shabaab se sont rapidement répandues au sein de la communauté.

Par peur, les membres de la communauté évitaient souvent « Aisha » et ses enfants. De ce fait, elle se sentait de plus en plus isolée, peinant à s’intégrer et à nouer de nouvelles relations.

Un jour, comme elle l'a exprimé, la vie lui a offert une « seconde chance ». Elle a appris l'existence d'une offre d'amnistie du gouvernement et la possibilité d'accéder à des services essentiels dans un centre de réadaptation transitoire à Baidoa, qui aidait les femmes anciennement associées au groupe.

Au centre de réadaptation, Aisha et ses enfants ont bénéficié de repas, de soins médicaux et d'une éducation. Grâce à l'allocation de protection versée par le centre, Aisha a pu louer un logement. Avec le peu d'argent restant, elle peut subvenir aux besoins essentiels de ses enfants.

Ce récit fait partie d'une série mettant en lumière des histoires humaines à l'occasion du Symposium de 2025 sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR).