Environ 200 jeunes des universités et des organisations non gouvernementales au Liban se sont engagés dans un dialogue virtuel sur le rôle de la jeunesse et de la société civile dans la mobilisation après l’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth qui a tué au moins 215 personnes, en a blessé des milliers et a laissé des centaines de milliers de personnes sans abri.

Ce dialogue faisait partie d’un forum de deux jours en ligne organisé par l’Université américaine de Beyrouth (AUB), en collaboration avec l’Université Saint Joseph et le Centre d’information des Nations Unies dans la capitale libanaise.

Des experts des Nations Unies  se sont joints aux experts locaux pour réfléchir aux expériences des personnes impliquées dans la réponse humanitaire. Ils ont offert aux jeunes l'occasion de se renseigner sur les secteurs d'intervention, la portée du travail des organisations et les stages de bénévolat.

La Directrice du CINU de Beyrouth, Mme Margo Helou, a remercié les universités organisatrice du forum qui offre aux jeunes des opportunités de servir leurs communautés. Elle a aussi salué la jeunesse pour leur réponse communautaire après l’explosion et l’empathie qui en a suivi.

« Immédiatement après l’explosion, on a assisté à une mobilisation massive de la société civile et des individus, notamment des jeunes volontaires, qui a permis d’aider grandement les populations affectées […] C’était une manifestation extraordinaire de solidarité de tous, dans le pays comme à l’extérieur », a dit Helena Mazarro, Directrice adjointe du bureau d’OCHA au Liban.

Edwina Zoghbi, employée local de l’OMS, a déclaré que c'était un plaisir de partager l'expérience de l'OMS en matière de santé mentale et de soutien psychosocial et d'apprendre des autres: « L'interaction avec les jeunes a enrichi la discussion et a révélé le potentiel des jeunes pour faire une différence ».

Lady Habchy, d’ONU Habitat, a parlé de la réhabilitation urbaine des zones affectées par l’explosion 

« Beyrouth a montré comment les ville doivent être considérées comme des ‘constructions culturelles’, où les structures construites et les espaces ouverts urbains sont étroitement liées au tissu social […] Le rôle primordial de la culture est évident, si on veut que les efforts de reconstruction et de récupération permettent de parvenir à une société résiliente, inclusive et durable », a renchéri Chiara Dezzi Bardeschi, Coordinatrice de programme de la Li Beirut initiative à l’UNESCO.