En juillet 2021, la Bibliothèque Dag Hammarskjöld et la Division pour les Objectifs de développement durable de Département des affaires économiques et sociales (DESA) ont organisé la deuxième Conférence sur the thème « De la lutte contre la pandémie à la lutte contre le changement climatique ».
Cette rencontre virtuelle sur trois jours a porté sur le débat mondial sur la science ouverte et l'action climatique au siège des Nations Unies.
Plus de 5000 personnes y ont pris part sur MS Teams Live event ou UN Web TV.
Cette rencontre a été l'occasion de faire le point sur les actions entreprises au niveau national et international, de recueillir les enseignements tirés et d'identifier des pistes pour aller de l'avant.
La science ouverte a été reconnue comme la clé de voûte pour affirmer le droit de chacun « à participer au progrès scientifique et à ses avantages » (article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme).
Les conférenciers et le public ont demandé une refonte complète des processus scientifiques obsolètes et des pratiques d'édition et d'évaluation de la recherche qui s'opposent aux principes de la science ouverte. Ils ont proposé des infrastructures mondiales de curation pour l'enregistrement.
Le Directeur de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld a publié un bref aperçu des principales idées, opinions et suggestions avancées par les conférenciers et les membres de l'auditoire (In Praise of the “Great Open Conversation of Science” – en anglais), qui voient en complément des enregistrements vidéos et présentations disponible sur le site de la conférence.
De nombreux conférenciers ont partagé les leçons tirées de l’application de la science ouverte en luttant contre la pandémie, et qui peuvent être utilisées dans l'action climatique. La compilation de ces soumissions est consultable sur Open Science for Climate Action.
Ils ont souligné la nécessité d'une infrastructure scientifique ouverte et interopérable mondiale de contenu, d'outils, de services, de matériel et de logiciels qui intègre les principes de réciprocité, d'inclusion et de diversité.
Alors que la communauté internationale s’est réunie pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, il n'a jamais été aussi important d'accepter la science ouverte comme accélérateur pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris et des ODD.
Tous les yeux sont maintenant tournés vers la séance plénière de clôture de la 41e session de la Conférence générale de l'UNESCO, où la Recommandation pour la science ouverte (déjà approuvée à l'unanimité par la Commission scientifique) doit être adoptée.