Nos assistants d'équipe ne sont pas seulement du personnel de soutien : ils sont les piliers de l'excellence d'OCHA, le fondement même de l'organisation, apportant la stabilité, la structure et la fiabilité nécessaires à notre épanouissement.
Aujourd'hui, rencontrez Panrawee Akachonniyom, du Bureau régional d'OCHA pour l'Asie et le Pacifique (ROAP) en Thaïlande, qui explique l'importance du devoir de diligence dans un environnement de travail dynamique.
Vous travaillez dans l'une des régions les plus exposées aux catastrophes. À quoi ressemble une journée de travail typique ?
En tant qu'assistante d'équipe, j'apporte un soutien administratif aux membres de l'équipe pour l'approvisionnement d'une large gamme d'acquisitions, des cas de faible valeur aux cas de grande valeur, et je soutiens l'organisation d'ateliers et d'événements, en garantissant le plein respect des procédures et réglementations de l'ONU et en coordonnant avec les fournisseurs afin que nos événements se déroulent sans heurts.
Je gère également l'expédition de fournitures de bureau depuis la Thaïlande vers différents bureaux nationaux, dans la région et au-delà. Je suis responsable du déploiement des kits et du matériel médical, ce qui implique des responsabilités, car je suis convaincue que la santé et le bien-être de mes collègues, notamment lors des missions d'intervention, dépendent également de ma capacité à effectuer mon travail dans les délais.
Les tâches administratives sont au cœur de mon travail, mais elles constituent le fondement de nos opérations. Je suis donc très fière de fournir ce soutien à mon équipe.
Quels sont les défis principaux ?
Mon plus grand défi professionnel est de jongler avec plusieurs tâches à la fois. Compte tenu du rythme effréné de notre environnement de travail, mais aussi de l'imprévisibilité de certaines crises auxquelles nous sommes confrontés, mon soutien peut être requis immédiatement et de manière inattendue. Je travaille souvent avec des délais serrés, ce qui me laisse très peu de temps pour des tâches importantes comme l'organisation des déplacements du personnel déployé en mission d'urgence. Et lorsque je suis moi-même en mission d'urgence, la gestion des priorités devient encore plus complexe, et c'est là que le travail d'équipe prend toute sa valeur.
Comment parvenez-vous à concilier travail et bien-être personnel dans un environnement au rythme aussi rapide ?
Nous avons la responsabilité personnelle de prendre soin de nous, de reconnaître les signes de stress et de fatigue et de prendre le temps de nous ressourcer. Cependant, il est tout aussi important d'avoir des managers qui se soucient réellement du bien-être de leurs collaborateurs. Chez ROAP, notre direction accorde une grande importance à notre bien-être, surtout lorsque la charge de travail est intense. Elle prend soin de nous et nous apporte son soutien chaque fois que nécessaire.
Quels conseils donneriez-vous à un collègue qui débute comme membre du personnel des services généraux dans le domaine humanitaire ?
Avant tout, reconnaissez l'importance d'apprendre. Acceptez de ne pas tout savoir et soyez ouvert à l'acquisition de nouvelles compétences et connaissances, car elles vous seront précieuses pour évoluer dans votre rôle, développer votre expertise et nouer des relations précieuses avec vos collègues, tout en apprenant les uns des autres.
Deuxièmement, j'ai réalisé que le succès de chaque mission repose en grande partie sur le travail d'équipe, une communication efficace et la collaboration. Et je me sens privilégiée de faire partie d'une équipe incroyablement solidaire.
Enfin, essayez de concilier vie professionnelle et vie privée. Trouver cet équilibre n'est pas toujours facile, surtout si vous travaillez en pleine crise, mais il est essentiel de fixer des limites et de comprendre ce que vous pouvez gérer, en sachant quand faire une pause.