Lorsqu'un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé le centre du Myanmar le 28 mars, il a dévasté un environnement déjà fragile. Plus de 3 500 personnes ont perdu la vie et des milliers d'autres ont été blessées ou privées d'abri, d'électricité ou d'eau potable.

Les dommages causés aux routes et aux aéroports ont créé de sérieux obstacles à l’accès, retardant l’arrivée des premiers intervenants et des équipes internationales de recherche et de sauvetage aux communautés touchées, dont beaucoup se trouvaient déjà dans des zones difficiles d’accès.

Encore aujourd’hui, les répliques continuent de se propager dans la région.

Le Département de la sûreté et de la sécurité (DSS) a immédiatement activé ses protocoles de réponse à la crise. En quelques heures, DSS au Myanmar a procédé à des comptages, émis des avis de sécurité et coordonné les déplacements. Quelques jours plus tard, le siège de DSS a activé des protocoles d'intervention d'urgence pour soutenir la réponse du bureau de pays.

Parallèlement, l’équipe d’intervention d’urgence a intégré un responsable de la coordination de la sécurité au sein de l’équipe d’évaluation et de coordination des catastrophes des Nations Unies (UNDAC) dans les zones touchées par le tremblement de terre.

Rapidité, coordination et accès

L'ampleur de la réponse de l'ONU a été considérable. Une équipe d'évaluation et de coordination des catastrophes de 31 membres a été déployée à Mandalay, Naypyidaw et Yangon, tandis que les agences onusiennes commençaient à intensifier leurs opérations.

Quatre membres supplémentaires du personnel de DSS ont été déployés pour soutenir le bureau de pays.

Pour DSS, le défi était double : gérer les risques immédiats liés aux répliques, aux infrastructures endommagées et aux communications limitées, tout en permettant le passage en toute sécurité des membres de l’équipe UNDAC et des autres intervenants des Nations Unies et des ONG, dans des zones avec un accès préalable minimal.

L’intégration de DSS au sein de l’équipe UNDAC a fourni un soutien de sécurité sur mesure, a considérablement amélioré la coordination avec le bureau de pays, a rationalisé la planification interinstitutions et a renforcé la cohésion opérationnelle globale.

Il est crucial de noter que le déploiement d’intervention d’urgence du QG n’était pas un effort isolé ; il soutenait une opération locale déjà solide.

Comme l'a souligné Brian Laguardia, responsable de la coordination de la sécurité au sein de l'Équipe d'intervention d'urgence : « Tout ce que nous disons concernant le déploiement de l'Équipe d'intervention d'urgence doit s'inscrire dans la continuité et le renforcement des efforts extraordinaires déjà déployés par le bureau de pays. Ils faisaient déjà le gros du travail ; nous sommes intervenus pour les soutenir et les aider à intensifier leurs efforts. »

Maintenir la présence, favoriser le relèvement

Le Myanmar est désormais confronté au double défi d'une dévastation généralisée et de l'approche de la mousson, et les besoins humanitaires ne font que croître.

Pourtant, les premiers jours de la réponse ont posé les bases de la suite. Cette réponse rappelle que la sécurité permet à l'ONU d'être présente et de mettre en œuvre des programmes vitaux.