Tout le monde est exposé au mercure à un certain niveau - que ce soit par la nourriture que nous mangeons, l'air que nous respirons ou les produits cosmétiques que nous utilisons.
L'inhalation ou l'ingestion de grandes quantités de mercure peut cependant avoir de graves conséquences sur la santé neurologique. Les symptômes peuvent inclure des tremblements, de l'insomnie, des pertes de mémoire, des maux de tête, une faiblesse musculaire et, dans les cas extrêmes, la mort.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), deux groupes sont particulièrement à risque : les bébés à naître dont les mères ont des niveaux élevés de mercure dans le sang et ceux qui sont régulièrement exposés à des niveaux élevés de mercure, comme les pêcheurs.
Pour relever ce défi mondial, des représentants de gouvernements, d'organismes des Nations Unies, d'universités et de la société civile se sont réunis lors de la reprise de la quatrième réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure qui s'est tenue en ligne et en personne en mars à Bali, en Indonésie.
Lors de la conférence, les délégués ont discuté de questions urgentes telles que :
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le cadre pour évaluer l'efficacité de la Convention de Minamata
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la liste des produits contenant du mercure à éliminer
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comment faire face aux impacts du mercure sur la santé, y compris l'intégration du genre dans toutes les activités
« Vous avez obtenu aujourd'hui des résultats vraiment remarquables pour nous rapprocher de l'objectif de la Convention de Minamata et commencer à briser le cycle de la misère qu'apporte le mercure », a déclaré la Secrétaire exécutive, Monika Stankiewicz, à la clôture de la réunion.
La Convention de Minamata porte le nom de la baie au Japon où, au milieu du XXe siècle, des eaux usées industrielles contaminées au mercure ont empoisonné des milliers de personnes, entraînant de graves problèmes de santé connus sous le nom de « maladie de Minamata ».
Depuis son entrée en vigueur en 2017, la Convention de Minamata vise à contrôler l'approvisionnement et le commerce du mercure, à réduire son utilisation, ses émissions et ses rejets, à sensibiliser le public et à renforcer les capacités institutionnelles nécessaires.
À ce jour, 137 parties travaillent ensemble pour se débarrasser du mercure une bonne fois pour toutes.
Pour plus d'informations :
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Visitez le site Web de la Convention de Minamata
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Consultez l'Évaluation mondiale du mercure 2018
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Consultez la page sur la quatrième réunion de la Conférence des Parties (COP-4).