New York

29 April 2016

Secretary-General's message on the occasion of the Remembrance Day for All Victims of Chemical Warfare [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

The Day of Remembrance for all Victims of Chemical Warfare is an occasion to reflect upon the terrible toll of these weapons and to pay tribute to those who suffered.  It is also an opportunity to take stock of our efforts to chart a course to a world without the menace of chemical weapons.

Sadly, instead of being consigned to history, chemical weapons have re-emerged as a tool of war. We have witnessed new allegations of their use and have seen painful new evidence of the suffering they inflict upon their victims.  This cannot and should not become the new normal.  We have come too far to go back.

In the past year, two new States Parties have joined the Chemical Weapons Convention, bringing the total to 192.  The destruction of the world’s declared chemical agents has risen to 90 percent.  The United Nations has created a Joint Investigative Mechanism with the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons to help ensure that those responsible for the use of chemical weapons in the Syrian Arab Republic are held accountable. 

On this Remembrance Day, let us renew our efforts to rid the world of these and all other weapons of mass destruction.  Only by working together, can we realize a world free of chemical weapons.

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La Journée du souvenir dédiée à toutes les victimes de la guerre chimique est l’occasion de se rappeler des ravages terribles causés par les armes chimiques et de rendre hommage à ceux qui ont souffert. Le moment est également opportun pour faire le point des efforts que nous déployons en vue de déterminer la marche à suivre pour libérer le monde de la menace des armes chimiques.

Malheureusement, au lieu de rester consignées au passé, les armes chimiques sont de nouveau utilisées comme un instrument de guerre. En effet, nous avons entendu de nouvelles plaintes relatives à leur utilisation et avons à nouveau constaté la douleur et la souffrance que ces armes infligeaient à leurs victimes. Toutefois, cette situation ne peut pas et ne devrait pas devenir la norme. Nous avons parcouru un trop long chemin pour revenir en arrière.

L’an dernier, deux États supplémentaires sont devenus parties à la Convention sur les armes chimiques, portant le nombre total d’États membres à 192. En outre, la destruction des agents chimiques mondiaux déclarés a atteint les 90 % et l’Organisation des Nations Unies a créé un mécanisme d’enquête conjoint avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques afin de s’assurer que ceux qui ont recours aux armes chimiques en République arabe syrienne soient tenus responsables de leurs actes.

En cette journée du souvenir, renouvelons notre action en faveur d’un monde exempt d’armes chimiques et de toutes les autres armes de destruction massive. Ce n’est qu’en coopérant que nous pourrons atteindre cet objectif.