New York

18 December 2015

Secretary-General's message on International Migrants Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

2015 will be remembered as a year of human suffering and migrant tragedies.  Over the past 12 months, more than 5,000 women, men and children lost their lives in search of protection and a better life.  Tens of thousands more have been exploited and abused by human traffickers.  And millions have been made into scapegoats and become the targets of xenophobic policies and alarmist rhetoric.

But 2015 was also a year in which the global community underscored the important contribution of migrants to sustainable development.  With the adoption of the 2030 Agenda
for Sustainable Development, world leaders vowed to protect the labour rights of migrant workers, combat transnational criminal human trafficking networks, and promote well-regulated migration and mobility.  By addressing root causes, the 2030 Agenda also seeks to tackle the development, governance and human rights challenges that are driving people to flee their homes in the first place.

The world urgently needs to build upon these efforts with a new global compact on human mobility based on better cooperation among countries of origin, transit and destination, with enhanced responsibility sharing, and full respect of the human rights of migrants, regardless of their status. 

We must expand safe channels for regular migration, including for family reunification, labour mobility at all skill levels, greater resettlement opportunities, and education opportunities for children and adults.  I also urge all countries to sign and ratify the International Convention on the Protection of the Rights of All Migrant Workers and Members of Their Families; only one-fourth of UN Member States have done so. 

These principles and ideas will be part of the implementation of the roadmap to address the large movements of migrants and refugees that I have presented to the General Assembly. 

On International Migrants Day, let us commit to coherent, comprehensive and human-rights based responses guided by international law and standards and a shared resolve to leave no one behind.

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On se souviendra de 2015 comme d’une année marquée par les souffrances humaines et la tragédie des migrants. Ces douze derniers mois, plus de 5 000 femmes, hommes et enfants ont perdu la vie alors qu’ils cherchaient la sécurité et une vie meilleure. Des dizaines de milliers d’autres sont exploités et maltraités par des trafiquants, et des millions sont pris comme boucs émissaires et sont devenus la cible de mesures xénophobes et de discours alarmistes.
Mais c’est également en 2015 que la communauté mondiale a appelé l’attention sur la contribution essentielle des migrants au développement durable. En adoptant le Programme de développement durable à l’horizon 2030, les dirigeants mondiaux ont pris l’engagement de protéger les droits du travail des travailleurs migrants, de lutter contre les réseaux criminels transnationaux de traite des êtres humains, et de favoriser la régulation des flux de migration et de la mobilité. En s’attaquant aux causes profondes de ces problèmes, le Programme 2030 cherche également à s’attaquer aux difficultés qui se posent en matière de développement, de gouvernance et de droits de l’homme et qui poussent en premier lieu les gens à fuir leur pays.
Sans attendre, la communauté mondiale doit faire fond sur ces efforts et sceller un nouveau pacte sur la mobilité qui repose sur une coopération renforcée entre les pays d’origine, de transit et de destination, un meilleur partage des responsabilités, et le respect intégral des droits de l’homme des migrants, quel que soit leur statut.
Nous devons élargir les cadres régissant la migration régulière, y compris aux fins du regroupement familial, encourager la mobilité de la main d’œuvre à tous les niveaux de compétence, et multiplier les possibilités de réinstallation et d’éducation pour les enfants et les adultes. J’exhorte également tous les pays à signer et à ratifier la  Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. À ce jour, un quart seulement des États Membres de l’ONU l’ont fait.
Ces principes et ces idées seront pris en compte lors de la mise en œuvre de la feuille de route visant à répondre aux importants mouvements de migrants et de réfugiés, que j’ai présentée à l’Assemblée générale.
En cette Journée internationale des migrants, engageons-nous à proposer des solutions cohérentes, globales et axées sur les droits de l’homme, qui soient guidées par le droit et les normes internationaux et une volonté commune de ne laisser personne à la traîne.