New York

02 November 2015

Secretary-General's message on International Day to End Impunity for Crimes against Journalists [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Today we remember the journalists and media workers who have been killed in the line of duty.

More than 700 journalists have been killed in the last decade -- one every five days -- simply for bringing news and information to the public.

Many perish in the conflicts they cover so fearlessly.  But all too many have
been deliberately silenced for trying to report the truth.  Only 7 percent of such cases
are resolved, and less than 1 crime out of 10 is even fully investigated.

Such impunity deepens fear among journalists and enables Governments to get away with censorship.

We must do more to combat this trend and make sure that journalists can report freely.  Journalists should not have to engage in self-censorship because they fear for their life.

The International Day to End Impunity for Crimes against Journalists was proclaimed by the United Nations General Assembly to highlight the urgent need
to protect journalists, and to commemorate the assassination of two French journalists in Mali on 2 November, 2013.

I applaud UNESCO for spearheading the United Nations Plan of Action on the Safety
of Journalists and the Issue of Impunity – a powerful mechanism joining the efforts
of United Nations agencies, Governments, civil society, academia and the media.

Together, we must end the cycle of impunity and safeguard the right of journalists
to speak truth to power.

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Nous célébrons aujourd’hui la mémoire des journalistes et professionnels des médias qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier.

Plus de 700 journalistes ont été tués au cours des 10 dernières années, soit un journaliste tous les cinq jours, simplement parce qu’ils s’efforçaient d’informer le public et de le tenir au courant des nouvelles.

Beaucoup périssent accidentellement dans les conflits dont ils assurent si courageusement la couverture. Mais ils sont trop nombreux à avoir été assassinés pour la seule raison qu’ils voulaient faire connaître la vérité et qu’on les a réduits au silence. Seulement 7 % de ces cas sont élucidés, et moins d’un sur 10 de ces crimes fait l’objet d’une enquête en bonne et due forme.

Dans un tel climat d’impunité, les journalistes ont de plus en plus peur et certains gouvernements n’ont aucun mal à exercer leur censure.

Nous devons redoubler d’efforts pour inverser cette tendance et faire en sorte que les journalistes puissent faire leur métier en toute liberté. Les journalistes ne devraient pas avoir à s’autocensurer parce qu’ils craignent pour leur vie.

La Journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes commis contre des journalistes a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies pour faire comprendre qu’il est urgent de protéger les journalistes et pour honorer la mémoire des deux journalistes français qui ont été assassinés au Mali le 2 novembre 2013.

Je félicite l’UNESCO d’avoir lancé le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, qui représente un puissant dispositif au sein duquel les organismes des Nations Unies, les gouvernements, la société civile, les universitaires et les médias peuvent unir leurs efforts.

Ensemble, nous devons briser le cycle de l’impunité et garantir le droit des journalistes à dire la vérité, sans avoir à craindre ceux qui occupent des positions de pouvoir.