New York

22 May 2015

Secretary-General's message on the International Day for Biological Diversity [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

The variety of life on Earth is essential for the welfare of current and future generations.  The conservation, restoration and sustainable use of biological diversity can help solve a range of societal challenges. 

Protecting ecosystems and ensuring access to ecosystem services by poor and vulnerable groups are essential to eradicating extreme poverty and hunger.  Reducing deforestation and land degradation and enhancing carbon stocks in forests, drylands, rangelands and croplands generate significant social and economic benefits and are cost-effective ways to mitigate climate change.

Any sustainable development framework must provide the enabling conditions for the conservation and sustainable use of biodiversity, for more equitable sharing of benefits, and for reducing the drivers of biodiversity loss.  The sustainable development goals and the broader post-2015 development agenda, which are under negotiation now, provide an opportunity to mainstream biodiversity and promote transformational change in how economies and societies use and regard biodiversity.

The globally adopted Strategic Plan for Biodiversity 2011-2020 and its Aichi Targets provide a useful model that Member States can use in considering how to implement the post-2015 sustainable development agenda.  Meeting the Aichi Targets and addressing biodiversity loss more generally would contribute significantly to the post-2015 development agenda. 

On this International Day for Biological Diversity, let us recommit to global action to reduce the rate of biodiversity loss, for people and for our planet.

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La diversité des formes de vie présentes sur terre est essentielle pour le bien-être des générations actuelles et futures. La préservation, la restauration et l’utilisation durable de la biodiversité peuvent contribuer à résoudre toute une série de problèmes de société.
La protection des écosystèmes et l’accès des groupes de population pauvres et vulnérables aux services écosystémiques ont un rôle déterminant à jouer dans l’élimination de l’extrême pauvreté et de la faim. La réduction de la déforestation et de la dégradation des terres, de même que l’accroissement des stocks de carbone dans les forêts, les zones arides, les pâturages et les terres cultivées, sont des facteurs de progrès économique et social non négligeables et un moyen peu coûteux d’atténuer les effets des changements climatiques.
Tout cadre de développement durable doit mettre en place des conditions favorables à la conservation et à l’exploitation durable de la diversité biologique, à une répartition plus équitable des avantages et à la réduction des facteurs d’appauvrissement de la biodiversité. Les objectifs de développement durable et le programme général de développement pour l’après-2015, qui sont en cours de négociation, offrent l’occasion de prendre en compte la biodiversité à tous les niveaux et d’amorcer une mutation profonde de l’utilisation qu’en font nos économies et nos sociétés et de la place qu’elles lui réservent.
Le Plan stratégique pour la diversité biologique (2011-2020) adopté à l’échelle mondiale et les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité qui lui sont associés constituent un modèle utile dont les États Membres peuvent s’inspirer pour mettre en œuvre le programme de développement durable pour l’après-2015. La réalisation des Objectifs d’Aichi et, de façon plus générale, la lutte contre l’appauvrissement de la diversité biologique sont des éléments décisifs pour la réussite du programme de développement pour l’après-2015.
En cette Journée internationale de la diversité biologique, réaffirmons notre engagement à combattre la perte de diversité biologique par une action mondiale, dans l’intérêt des êtres humains et de la planète.