New York

17 October 2014

Secretary-General's message on the International Day for the Eradication of Poverty [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

On this day we recommit to think, decide and act together against extreme poverty -- and plan for a world where no-one is left behind.

We have reached the Millennium Development Goal target of halving the proportion of people living in poverty ahead of time. At least 700 million people were lifted out of extreme poverty between 1990 and 2010.

Despite this enormous success, one in every five persons in developing regions -- 1.22 billion people -- live on less than $1.25 a day, and 2.4 billion live on less than $2 a day.  Since the beginning of the financial crisis, inequality has grown even more pronounced than it was already.  Discrimination against women and girls remains a blatant injustice, robbing the entire development enterprise of one of the keys to progress.

Entrenched poverty and prejudice, and vast gulfs between wealth and destitution, can undermine the fabric of societies and lead to instability. Where poverty holds sway, people are held back.  Lives disfigured by poverty are cruel, mean and, often, short.

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Nous réaffirmons aujourd’hui notre détermination à réfléchir à l’extrême pauvreté, à prendre des décisions et à nous mobiliser collectivement pour combattre ce fléau et construire un monde sans laissés-pour-compte.
Nous avons atteint avant l’échéance fixée l’objectif du Millénaire pour le développement qui visait à réduire de moitié la proportion de personnes vivant dans la pauvreté. Au moins 700 millions de personnes ont été arrachées à l’extrême pauvreté entre 1990 et 2010.
C’est un formidable succès, mais il n’en reste pas moins que, dans les régions en développement, 1,22 milliard d’êtres humains vivent avec moins de 1,25 dollar par jour et 2,4 milliards avec moins de 2 dollars par jour. Depuis le début de la crise financière, les inégalités se sont encore creusées. La discrimination contre les femmes et les filles demeure une injustice flagrante qui prive toute l’action en faveur du développement de l’un de ses moteurs essentiels.
La persistance de la pauvreté et des préjugés peut, ainsi que l’écart démesuré entre l’opulence des uns et le dénuement des autres, fragiliser le tissu social et être source d’instabilité. Quand la pauvreté règne, l’humanité est prise au piège. Les vies ruinées par la pauvreté sont cruelles, dures et souvent courtes.
À l’heure où nous mettons au point le programme de développement durable pour l’après-2015 et où nous nous attaquons à la menace des changements climatiques, nous ne devons pas perdre de vue notre obligation la plus impérieuse : éliminer la pauvreté sous toutes ses formes. Il nous faut aussi en finir avec la marginalisation des pauvres. Leurs savoirs et leurs points de vue sont appelés à jouer un rôle décisif dans l’élaboration de solutions adaptées et pérennes.
Je demande instamment aux États Membres et à tous les partenaires de se mobiliser efficacement en vue d’éliminer la pauvreté et de construire pour tous un avenir viable, pacifique, prospère et équitable. Nous devons avoir pour dessein la prospérité de tous et non celle de quelques privilégiés.

As we prepare the post-2015 sustainable development agenda and address the threat of climate change, we must not lose sight of our most fundamental obligation: to eliminate poverty in all its forms.  We must also end the marginalization of people living in poverty.  Their knowledge and perspectives are vital if we are to find meaningful, durable solutions.

I urge Member States and all partners to act decisively together to eradicate poverty and build a sustainable, peaceful, prosperous and equitable future for all.  Our aim must be prosperity for all, not just a few.