New York

13 October 2014

Secretary-General's message on the International Day for Disaster Reduction [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

As a human family, we are growing older. Globally, approximately 700 million people – 10 per cent of the world’s population – are over the age of 60, and by 2030, there will be more elderly persons than children for the first time in history.

This year’s commemoration of the International Day for Disaster Reduction is an opportunity to recognize the role of older men and women in fostering resilience.

When a natural disaster hits, older persons suffer disproportionately high levels of death and injuries. This tragic trend must be reversed through plans, services and support that ensure we address the vulnerabilities facing older persons while optimizing their contributions to our collective safety and wellbeing.

Disaster planning must take account of the reduced mobility experienced by many older persons. We have to enable them to prepare for a potential disaster, reach safety and protect themselves. The needs of older persons should also be taken into account in early warning systems, social protection mechanisms, evacuation and emergency response plans, and public awareness campaigns.

At the same time, it is important to recognize that older persons have strengths that can serve the community at large. Their years of experience can help in reducing risks posed by disasters. We should involve them in disaster risk management as well as related planning and decision-making processes. Older persons can also meaningfully enrich our critical global discussions on addressing climate change and achieving sustainable development.

On this International Day for Disaster Risk Reduction, let us remind ourselves that building resilience to disasters has no time limit in one’s life; it starts in youth and grows more important as we age.

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Le vieillissement de la population est désormais une réalité. En effet, 700 millions de personnes – soit 10 % de la population mondiale – ont plus de 60 ans et, d’ici à 2030, il y aura plus de personnes âgées que d’enfants pour la première fois dans l’histoire.
La commémoration cette année de la Journée internationale de la prévention des catastrophes offre l’occasion de saluer le rôle joué par les personnes âgées, hommes et femmes, dans le renforcement de la capacité de faire face à l’adversité.
Lorsqu’une catastrophe naturelle frappe, on compte un nombre démesuré de morts et de blessés parmi les personnes âgées. C’est là une tendance tragique qu’il faut inverser grâce à l’adoption de plans et à la fourniture de services et d’une assistance qui permettent de rendre les personnes âgées moins vulnérables tout en tirant le meilleur parti de leurs contributions à notre sécurité et à notre bien-être collectifs.
La planification en prévision de catastrophes doit tenir compte de la mobilité réduite de nombreuses personnes âgées. Nous devons donner à ces personnes les moyens de se préparer à une catastrophe éventuelle, de se mettre à l’abri et de se protéger. Leurs besoins doivent aussi être pris en considération dans les systèmes d’alerte rapide, dans les mécanismes de protection sociale, dans les plans d’évacuation et d’intervention d’urgence ainsi que dans les campagnes de sensibilisation du public.
Dans le même temps, il importe de reconnaître que les personnes âgées possèdent des ressources qui peuvent être mises au service de l’ensemble de la société. Leurs années d’expérience peuvent contribuer à réduire les risques liés aux catastrophes. Nous devons les associer à la gestion des risques de catastrophe ainsi qu’aux processus de planification et de décision dans ce domaine. Les personnes âgées peuvent aussi enrichir utilement nos débats à l’échelon mondial sur des questions critiques telles que les mesures requises pour faire face aux changements climatiques et assurer un développement durable.
En cette Journée internationale de prévention des risques de catastrophe, nous ne devons pas oublier que le renforcement de la capacité de faire face aux catastrophes ne saurait être limitée dans le temps : il doit commencer dès le plus jeune âge et se poursuivre de plus en plus résolument à mesure que nous gagnons en âge.