Les Nations Unies et la sécurité routière

Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020

La Décennie d’action pour la sécurité routière peut contribuer à prévenir ces morts évitables. [...] Aujourd’hui, les partenaires du monde entier publient au titre de la Décennie des plans d’action à mettre en œuvre au niveau des villes ou des pays, organisent des débats d’orientation et permettent aux victimes d’accidents de la route de partager leur expérience sur une grande échelle. Nous devons désormais passer à la vitesse supérieure pour faire en sorte qu’aux quatre coins du monde, les routes deviennent plus sûres. Ensemble, nous pouvons sauver des millions de vies.

Message de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies (11 mai 2011)

La Décennie d’action pour la sécurité routière est une occasion historique d’offrir aux États Membres et à leurs partenaires un cadre d’action susceptible de sauver de millions de vies en dix ans.

Les traumatismes occasionnés par le trafic routier constituent un problème majeur de santé publique et sont l’une des causes principales des décès et des infirmités dans le monde. Chaque année, environ 1,3 millions de personnes meurent et entre 20 et 50 millions sont blessées dans des accidents de la route. Plus de 90 % de ces décès affectent les pays à revenus faibles ou intermédiaires et qui ont moins de la moitié des véhicules du monde. Les traumatismes résultant d’accidents de la route sont les trois causes principales des décès des personnes âgées de 5 à 44 ans.

Les blessures occasionnées par les accidents de la route risquent de ralentir les progrès accomplis en matière de développement économique et humain. Il a été estimé que les pertes mondiales résultant des accidents de la route se chiffrent à 18 milliards de dollars et coûtent aux gouvernements entre 1 et 3 % de leur PNB. Pour certains pays à revenus faibles ou intermédiaires, la perte dépasse la somme totale du montant de l’aide au développement qu’ils reçoivent. Les accidents de la route constituent une charge importante pour l’économie des pays à cause de leur conséquence directe sur les services de santé, les services de rééducation ainsi que par leurs coûts directs. Ils peuvent également exercer une tension considérable sur les familles touchées – qui doivent faire face aux coûts médicaux et de rééducation, les frais funéraires en plus du manque à gagner représenté par la perte des revenus de la victime, en plus du stress émotionnel.

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