On World Refugee Day, we reflect on the courage and resilience of those fleeing war, violence, and persecution – and we recognize the compassion of those who welcome them.
Today, the global refugee population is at a record high.
The war in Ukraine has triggered the largest and fastest displacement in Europe since World War II.
Together with the women, children, and men fleeing conflict elsewhere in the world, the total number of forcibly displaced people has reached 100 million – a grim indictment of our times.
This year’s World Refugee Day affirms a fundamental tenet of our common humanity: everyone has the right to seek safety – whoever they are, wherever they come from, and whenever they are forced to flee.
International law is clear:
The right to seek asylum is a fundamental human right.
People escaping violence or persecution must be able to cross borders safely.
They must not face discrimination at borders or be unfairly denied refugee status or asylum due to their race, religion, gender, or country of origin.
They cannot be forced to return if their lives or freedom would be at risk.
And like every human being, they should be treated with respect.
But safety is just the first step.
Once out of harm’s way, refugees need opportunities.
Opportunities to heal, to learn, to work, and to thrive.
Opportunities to return home if they so choose, or to rebuild their lives elsewhere, in safety and dignity.
Across the world, refugees have brought new life, prosperity, and rich cultural diversity to their host communities.
Protecting refugees is a responsibility we all share.
Today, let us pledge to do more for refugees everywhere – and for the countries that host them while themselves facing a cascade of challenges.
Let us stand together in solidarity.
Let us defend the integrity of the international protection regime.
And let us never lose sight of our common humanity.
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À l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, nous revenons sur le courage et la résilience de ceux qui fuient la guerre, la violence et les persécutions – et nous saluons la compassion de celles et ceux qui les accueillent.
Aujourd’hui, la part de réfugiés dans la population mondiale atteint un niveau record.
La guerre en Ukraine a provoqué le déplacement de population le plus rapide et le plus important en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Si l’on ajoute à cela les femmes, les enfants et les hommes qui fuient les conflits ailleurs dans le monde, le nombre total de personnes déplacées de force a atteint les 100 millions. Bien sombre tableau, qui déshonore notre époque.
Cette année, la Journée mondiale des réfugiés est l’occasion d’affirmer un principe fondamental de notre humanité commune : chaque personne a le droit de chercher la sécurité – quels que soient son identité, son lieu d’origine ou le moment où elle est forcée de fuir.
Le droit international est sans appel :
le droit à l’asile est un droit humain fondamental.
Les personnes fuyant la violence ou les persécutions doivent pouvoir franchir les frontières en toute sécurité.
Elles ne doivent pas subir de discrimination aux frontières ni se voir refuser injustement le statut de réfugié ou l’asile pour des motifs fondés sur leur race, leur religion, leur genre ou leur pays d’origine.
Elles ne peuvent pas être contraintes à rentrer chez elles si leur vie ou leur liberté sont en danger.
Et comme chaque être humain, elles doivent être traitées avec respect.
Mais la sécurité n’est que le premier pas.
Une fois hors de danger, les réfugiés ont besoin de perspectives, de possibilités de se relever, d’apprendre, de travailler et de s’épanouir.
Ils doivent aussi pouvoir rentrer chez eux s’ils le souhaitent ou reconstruire leur vie ailleurs, dans la sécurité et la dignité.
Dans le monde entier, les réfugiés apportent un renouveau à leurs communautés d’accueil, contribuent à leur prospérité et y créent une riche diversité culturelle.
La protection des réfugiés est de notre responsabilité commune.
Aujourd’hui, engageons-nous à faire davantage pour les réfugiés du monde entier – et pour les pays qui les accueillent alors qu’ils doivent eux-mêmes relever une myriade de défis.
Soyons solidaires.
Défendons l’intégrité du régime de protection internationale.
Et ne perdons jamais de vue notre humanité commune.