New York

10 October 2021

Secretary-General's message on World Mental Health Day 2021 [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Around the world, the COVID-19 pandemic is taking a terrible toll on people’s mental health.

Millions of people face grief over lost family members and friends. Many more are anxious over unemployment and fearful of the future. Older people may experience isolation and loneliness, while children and adolescents may feel alienated and distressed.

Without determined action, the mental health impact may last far longer than the pandemic itself.

We must act to redress the glaring inequalities exposed by the pandemic – including the inequality in access to mental health services.

In high-income countries, over 75 percent of people with depression report that they do not receive adequate care.

And in low- and middle-income countries, over 75 percent of people with mental health conditions receive no treatment at all.

This is the direct consequence of chronic under-investment, as governments spend an average of just over 2 percent of their health budgets on mental health.

This is unacceptable.

At long last, we are beginning to see recognition that there can be no health without mental health.

Member States have endorsed the World Health Organization’s updated Comprehensive Mental Health Action Plan.

The United Nations family, together with partners across the global mental health community, are introducing new guidelines and developing new tools to improve mental health.

These are positive steps – but we have a long way to go.

On World Mental Health Day and every day, let us commit to work together with urgency and purpose to ensure quality mental health care for all people, everywhere.
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Aux quatre coins du monde, la pandémie de COVID-19 a des effets désastreux sur la santé mentale.

Tandis que des millions de personnes sont endeuillées par la perte de parents ou d’amis, bien plus encore vivent dans la crainte du chômage et la peur de l’avenir. Les personnes âgées sont guettées par l’isolement et la solitude, les enfants et les adolescents, par l’exclusion et la détresse.

Faute d’action résolue, les effets produits sur la santé mentale risquent de durer plus longtemps que la pandémie elle-même.

Nous devons agir pour corriger les inégalités criantes que la pandémie a fait ressortir au grand jour, notamment l’inégalité d’accès aux services de santé mentale.

Dans les pays à revenu élevé, plus de 75 % des personnes souffrant de dépression déclarent ne pas être bien prises en charge.

Dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, plus de 75 % des personnes atteintes de problèmes de santé mentale ne sont pas soignées.

Cet état de fait est le résultat direct d’un sous-investissement chronique : les pays ne consacrent à la santé mentale qu’un peu plus de 2 % en moyenne du budget de la santé.

Cette situation est inacceptable.

Une réalité commence enfin à s’imposer : santé et santé mentale sont les deux faces d’une même pièce.

Les États Membres ont approuvé la dernière version du Plan d’action global de l’Organisation mondiale de la Santé pour la santé mentale.

En collaboration avec les partenaires de la communauté mondiale de la santé mentale, les organismes des Nations Unies s’emploient à définir de nouvelles orientations et à concevoir de nouveaux outils en faveur de la santé mentale.

Si ces mesures sont les bienvenues, le chemin à parcourir est encore long.

En cette Journée mondiale de la santé mentale, comme chaque jour, engageons-nous à agir ensemble, avec urgence et détermination, pour que toutes et tous, partout, puissent accéder à des soins de santé mentale de qualité.