New York

22 August 2021

Secretary-General's message on the International Day Commemorating the Victims of Acts of Violence Based on Religion or Belief [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Today we honour and remember the victims of acts of violence based on religion or belief.

Across the world, we continue to witness a rise in hate speech, intolerance, and even physical violence and attacks on individuals, groups, and sites, purely because of their religious beliefs or significance.

This violence often goes hand-in-hand with the infringement of other fundamental rights, including the right to freedom of thought or conscience. The COVID-19 pandemic, which has fueled racism, stigma, and disinformation, often targeting ethnic and religious minorities, has further exacerbated this dangerous convergence.

Despite the risks, victims continue to speak out with great courage to defend their rights. I stand in full solidarity with them — and with the determined efforts of civil society actors, community and faith leaders, to mobilize against any act of violence or discrimination.

States have the primary responsibility to prohibit and deter discrimination and violence and to protect the human rights of religious minorities and ensure that perpetrators of these crimes are held accountable. At the same time, the international community must do more to support the victims of these heinous acts, as well as those who are working to address the root causes of intolerance and hate. I have made tackling this issue a priority, including through initiatives like the Call to Action for Human Rights, the UN Strategy and Plan of Action on Hate Speech, and the UN Plan to Safeguard Religious Sites.

Freedom of religion or belief is a human right, enshrined in the Charter of the United Nations and in the Universal Declaration of Human Rights. Today, this right is being tested.

Let us commit to turning the tide on this appalling trend, to building more inclusive and peaceful societies, where diversity is celebrated as a richness that strengthens us all. 

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Aujourd’hui, nous honorons et nous commémorons les personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions.

Partout dans le monde, nous continuons d’être témoins de la multiplication des discours de haine, des manifestations d’intolérance et même des actes de violence physique : des individus ou des groupes sont pris à partie uniquement en raison de leurs croyances et des sites sont ciblés du simple fait de leur importance religieuse.

Cette violence va souvent de pair avec la violation d’autres droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté de pensée ou de conscience. La pandémie de COVID-19, qui a alimenté le racisme, la stigmatisation et la désinformation, souvent aux dépens des minorités ethniques et religieuses, n’a fait qu’aggraver ce phénomène inquiétant.

Malgré les risques, les victimes continuent à se faire entendre, avec un courage remarquable, pour défendre leurs droits. Je suis pleinement solidaire avec elles et avec tous les acteurs de la société civile et les chefs communautaires et religieux qui se mobilisent contre les actes de violence ou de discrimination, quels qu’ils soient.

C’est aux États qu’il incombe au premier chef d’interdire et d’éradiquer la discrimination et la violence, de protéger les droits humains des minorités religieuses et de veiller à ce que les auteurs de ces crimes soient amenés à répondre de leurs actes. Parallèlement, la communauté internationale doit en faire davantage pour aider les victimes de ces actes odieux et pour soutenir celles et ceux qui s’attaquent aux causes profondes de l’intolérance et de la haine. Je me suis donné pour priorité de lutter contre ces fléaux, notamment au moyen d’initiatives telles que l’appel à l’action en faveur des droits humains, la Stratégie et le Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine et le plan d’action des Nations Unies pour la protection des sites religieux.

La liberté de religion ou de conviction est un droit humain consacré par la Charte des Nations Unies et par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Aujourd’hui, cette liberté est mise à l’épreuve.

Engageons-nous à inverser cette tendance odieuse et à édifier des sociétés plus inclusives et pacifiques dans lesquelles la diversité sera considérée comme une richesse et comme une force.