New York

16 October 2020

Secretary-General's message on World Food Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Watch the video here:

The award of this year’s Nobel Prize for Peace to the United Nations World Food Programme recognizes the right of all people to food, and our common quest to achieve zero hunger.

In a world of plenty, it is a grave affront that hundreds of millions go to bed hungry each night. 

The COVID-19 pandemic has further intensified food insecurity to a level not seen in decades.

Some 130 million people risk being pushed to the brink of starvation by the end of this year. 

This is on top of the 690 million people who already lack enough to eat.

At the same time, more than 3 billion people cannot afford a healthy diet.

As we mark the 75th anniversary of the United Nations Food and Agriculture Organization, we need to intensify our efforts to achieve the vision of the Sustainable Development Goals.

That means a future where everyone, everywhere, has access to the nutrition they need.

Next year, I will convene a Food Systems Summit to inspire action towards this vision. 

We need to make food systems more resistant to volatility and climate shocks.

We need to ensure sustainable and healthy diets for all, and to minimize food waste.

And we need food systems that provide decent, safe livelihoods for workers. 

We have the know-how and the capacity to create a more resilient, equitable and sustainable world.

On this World Food Day, let us make a commitment to “Grow, Nourish, and Sustain.  Together”.

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L’attribution du prix Nobel de la paix de cette année au Programme alimentaire mondial de l’Organisation des Nations Unies est une reconnaissance du droit de tous les peuples à l’alimentation et de nos efforts collectifs pour atteindre l’objectif « Faim zéro ».

Dans un monde d’abondance, c’est un grave affront que des centaines de millions de personnes se couchent chaque soir le ventre vide.

La pandémie de COVID-19 a aggravé encore plus l’insécurité alimentaire, qui a atteint un niveau inégalé depuis des décennies.

Quelque 130 millions de personnes pourraient se retrouver au bord de la famine d’ici à la fin de l’année.

Cela s’ajoute aux 690 millions de personnes qui manquent déjà de nourriture.

Dans le même temps, plus de 3 milliards de personnes ne peuvent pas se permettre une alimentation saine.

Alors que nous célébrons le soixante-quinzième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs de développement durable.

Cela signifie un avenir où chaque personne, partout, aura accès à l’alimentation dont elle a besoin.

L’année prochaine, je convoquerai un sommet sur les systèmes alimentaires afin de lancer l’initiative en faveur de cet objectif.

Nous devons rendre les systèmes alimentaires plus résistants à la volatilité et aux chocs climatiques.

Nous devons garantir une alimentation durable et saine pour toutes et tous et réduire au minimum le gaspillage de nourriture.

Et nous avons besoin de systèmes alimentaires qui offrent des moyens de subsistance décents et sûrs aux travailleurs.
Nous avons le savoir-faire et la capacité de créer un monde plus résilient, plus équitable et plus durable.

En cette Journée mondiale de l’alimentation, prenons l’engagement de « cultiver, nourrir, préserver. Ensemble ».