On the International Day of Family Remittances, and in the midst of the COVID-19 pandemic, we recognize the determination of 200 million migrants who regularly send money home, and the 800 million family members living in communities throughout the developing world who depend on those resources.
Last year, remittances to low- and middle-income countries reached a record $554 billion – more than three times the amount of official development assistance and surpassing the level of foreign direct investment.
Yet this year, the World Bank projects that remittances will fall by about 20 per cent, or $110 billion, causing hunger, lost schooling and deteriorating health for tens of millions of families, with an especially heavy impact on women and girls. Several nations and organizations have issued a call to action to "keep remittances flowing", urging policymakers to declare remittance services as essential and facilitate the scaling up of digital remittance channels.
At this time of global crisis, I appeal to people everywhere to support migrants, who are among the engines of the global economy and make crucial contributions to well-being across the world.
I call on all stakeholders to take steps to reduce remittance transfer costs, provide financial services for migrants and their families – particularly in rural areas – and promote financial inclusion for a more secure and stable future. The Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration offers one key platform for action.
I am encouraged by wide-ranging support for the global campaign -- #FamilyRemittances: Building resilience in times of crisis.
Let us do our utmost to support millions of families to reach their own goals. In doing so, we will come closer to achieving the Sustainable Development Goals, one family at a time.
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En cette Journée internationale des envois de fonds à la famille, alors que la pandémie du COVID-19 continue de faire rage, nous saluons la détermination des 200 millions de migrants qui envoient régulièrement de l’argent dans leur pays d’origine et rendons hommage aux 800 millions de membres de familles qui, dans le monde en développement, dépendent de ces ressources.
L’année dernière, les envois de fonds vers les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire ont atteint le montant record de 554 milliards de dollars, soit plus de trois fois le montant de l’aide publique au développement, un chiffre supérieur à celui des investissements étrangers directs.
Pourtant, cette année, la Banque mondiale prévoit que les envois de fonds diminueront d’environ 20 %, soit 110 milliards de dollars, ce qui fait que des millions de familles connaîtront la faim, n’enverront pas leurs enfants à l’école et ne pourront pas se soigner, les femmes et les filles étant les plus durement touchées. Plusieurs pays et organisations ont lancé un appel à l’action afin d’assurer la poursuite des envois de fonds, exhortant les responsables politiques à qualifier les services de transfert de fonds de services essentiels et à favoriser le développement des outils numériques d’envoi de fonds.
En cette période de crise planétaire, je demande à toutes et à tous de soutenir les migrants, qui sont l’un des moteurs de l’économie mondiale et apportent une contribution essentielle au bien-être des sociétés.
J’invite tous les acteurs concernés à prendre des mesures pour réduire le coût des envois de fonds, à fournir des services financiers aux migrants et à leur famille – en particulier dans les zones rurales – et à favoriser l’inclusion financière pour assurer un avenir plus sûr et plus stable. Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières offre à cet égard un cadre d’action concret.
Je me réjouis du large appui apporté à la campagne mondiale #FamilyRemittances: Building resilience in times of crisis.
Faisons de notre mieux pour aider des millions de familles à réaliser leurs aspirations. Nous contribuerons ainsi à la mise en œuvre progressive des objectifs de développement durable, une famille à la fois.