We mark World Humanitarian Day every year on 19 August, to express solidarity with people affected by humanitarian crises and pay tribute to the humanitarian workers who help them.
This year’s commemoration marks the fifteenth anniversary since the attack on the United Nations in Baghdad, Iraq, in which 22 of our colleagues were killed. Since that tragedy, which led to this day’s designation as World Humanitarian Day, over 4,000 aid workers have been killed, injured, detained or kidnapped. That is an average of 300 fellow humanitarians killed, detained or injured every year.
Civilians in conflict zones also continue to be killed and maimed, deliberately or in indiscriminate attacks. Last year, the United Nations recorded the deaths or injuries of more than 26,000 civilians in attacks in just six countries: Afghanistan, the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo, Iraq, Somalia and Yemen.
Around the world, conflict is forcing record numbers of people from their homes, with over 65 million people now displaced. Children are recruited by armed groups and used to fight. Women are abused and humiliated. As humanitarian workers deliver aid and medical workers provide for those in need, they are all too often targeted or treated as threats.
On World Humanitarian Day, I call on global leaders to do everything in their power to protect people caught up in conflict.
And I call on all who are concerned to join our campaign at worldhumanitarianday.org to show that civilians are #NotATarget.
Together, we stand in solidarity with civilians in conflict, and with the humanitarian workers who risk their lives to help them.
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Chaque année, le 19 août, nous célébrons la Journée mondiale de l’aide humanitaire pour exprimer notre solidarité avec les personnes touchées par les crises humanitaires et pour rendre hommage aux travailleurs humanitaires qui leur viennent en aide.
La célébration de cette année marque le quinzième anniversaire de l’attaque dirigée contre le quartier général de l’ONU à Bagdad, qui a coûté la vie à 22 de nos collègues. Depuis cette tragédie, qui est à l’origine de la proclamation du 19 août en tant que Journée mondiale de l’aide humanitaire, plus de 4 000 travailleurs humanitaires ont été tués, blessés, détenus ou enlevés. En moyenne, 300 agents d’organisations humanitaires ont donc été tués, détenus ou blessés chaque année.
Dans les zones de conflit, les civils continuent également d’être tués et mutilés, victimes d’attaques délibérées ou aveugles. L’an dernier, l’ONU a recensé plus de 26 000 civils tués ou blessés lors d’attaques dans seulement six pays : l’Afghanistan, l’Iraq, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Somalie et le Yémen.
Dans le monde entier, les conflits forcent un nombre record de personnes à quitter leur foyer, plus de 65 millions de personnes étant actuellement déplacées. Les enfants sont recrutés par des groupes armés et utilisés comme soldats. Les femmes sont victimes de violences et d’humiliations. En raison de leur aide et de leur secours aux personnes dans le besoin, les travailleurs humanitaires et médicaux sont trop souvent pris pour cibles et considérés comme des menaces.
En cette Journée mondiale de l’aide humanitaire, j’appelle les dirigeants du monde à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les personnes en proie à des conflits.
Et j’appelle toutes les parties concernées à participer à notre campagne #NotATarget sur le site Web worldhumanitarianday.org pour montrer que les civils ne sont pas une cible.
Ensemble, nous exprimons notre solidarité avec les civils pris dans l’étau des conflits, ainsi qu’avec les travailleurs humanitaires qui risquent leur vie pour leur venir en aide.