Despite great scientific progress, all countries, from the poorest to the most prosperous, are facing challenges related to the costs of many medicines, diagnostics, medical devices and vaccines. Since rising costs of health technologies can push people into poverty, we have a shared duty to find solutions to ensure access to these technologies for all.
Soon after Member States adopted the 2030 Agenda for Sustainable Development, I convened an independent High-Level Panel on Access to Medicines to “recommend solutions for remedying the policy incoherence between the justifiable rights of inventors, international human rights law, trade rules and public health in the context of health technologies”.
After an extensive and inclusive enquiry, the Panel released its report in September 2016 with a simple yet powerful message: no one should suffer because they cannot afford medicines, diagnostics, medical devices or vaccines. The report makes recommendations to governments, international organizations, industry, civil society and other stakeholders. The report addresses the relationship between intellectual property, access to health technologies, incentives for research and development and the opportunities to strengthen governance, accountability and transparency. It also serves as an important reminder of our duty to not only respect but to protect and fulfill the highest attainable right to health.
I thank the High-Level Panel for producing this important and timely report. I also wish to convey my appreciation to the Co-chairs, H.E. Ms. Ruth Dreifuss, former President of the Swiss Confederation, and H.E. Mr. Festus Gontebanye Mogae, former President of the Republic of Botswana, for their stewardship. I would also like to acknowledge the important contributions of the Expert Advisory Group, chaired by the Honourable Justice Mr. Michael Kirby of Australia. Finally, I extend my appreciation to the Secretariat of the High-Level Panel, led by the United Nations Development Programme working in close collaboration with the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS. I learned with sadness of the recent and untimely passing of a member of the High-Level Panel Secretariat, Ms. Katie Kirk. I extend my condolences to her family and colleagues.
I welcome the findings of this consensus report, including the individual commentaries by members, as a milestone in our ongoing dialogue and our quest for sustainable solutions. I encourage all stakeholders to review the report and its recommendations, taking into account existing international agreements and publications on this essential matter. In this regard, I further encourage all stakeholders to chart a way forward in appropriate fora to ensure access to medicines and health technologies for all who need them, wherever they are. This will represent a tremendous step towards meeting the right to the highest attainable standard of health as well as Sustainable Development Goal 3 to ensure healthy lives and promote the well-being of all people of all ages, everywhere.
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Malgré d’immenses progrès scientifiques, tous les pays, des plus pauvres aux plus prospères, font face à des défis tenant au coût de nombreux médicaments et au manque d’accès aux diagnostics, aux appareils médicaux et aux vaccins. Étant donné que la hausse des coûts des technologies de la santé peut entrainer la chute dans la pauvreté, nous avons le devoir partagé de trouver des solutions qui garantiront l’accès universel à ces nouveaux moyens.
Peu de temps après que les États Membres eurent adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030, j’ai nommé un Groupe de haut niveau indépendant sur l’accès aux médicaments et l’ai chargé de « recommander des solutions permettant de concilier les droits des fabricants, le respect du droit international des droits de l’homme et des règles commerciales et les impératifs de santé publique » dans le contexte des technologies de la santé.
Au terme d’une vaste enquête très fouillée, le Groupe a remis en septembre 2016 un rapport porteur d’un message simple et pourtant puissant : aucun individu ne devrait avoir à souffrir du simple fait que, faute de moyens, il n’a pas accès aux médicaments, aux diagnostics , aux vaccins et aux appareils médicaux. Le rapport contient des recommandations adressées aux gouvernements, aux organisations internationales, à l’industrie, à la société civile et autres parties prenantes. Il met en lumière les relations entre droits de propriété intellectuelle, accès aux technologies de la santé, mesures incitatives pour la recherche-développement et possibilités de renforcer la gouvernance, l’obligation de responsabilité et la transparence. Il nous rappelle aussi sans ambiguïté que notre devoir ne consiste pas seulement à respecter le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé possible, mais que nous devons le protéger et le réaliser.
Je remercie le Groupe de haut niveau d’avoir produit à point nommé cet important rapport. Je tiens à féliciter ses Coprésidents, Mme Ruth Dreifuss, ancienne Présidente de la Confédération Suisse, et M. Festus Gontebanye Mogae, ancien Président de la République du Botswana, d’avoir mené cette mission à bonne fin. J’aimerais aussi saluer les importantes contributions du Groupe consultatif d’experts présidé par le juge Michael Kirby (Australie). Mes remerciements s’adressent aussi au secrétariat du Groupe de haut niveau, piloté par le Programme des Nations Unies pour le développement en étroite collaboration avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. J’ai appris avec tristesse récemment le décès prématuré d’un membre du secrétariat du Groupe, Mme Katie Kirk. Je présente mes condoléances à sa famille et à ses collègues.
Je me félicite des conclusions de ce rapport de consensus et des observations individuelles des membres du Groupe, qui marquent un jalon dans le dialogue que nous avons engagé et dans notre quête de solutions durables. J’encourage tous les acteurs à lire ce document et les recommandations qu’il contient, à la lumière des accords internationaux en vigueur et des publications sur cette importante question. À ce propos, je les invite aussi à fixer le cap dans les instances appropriées pour que toute personne qui en a besoin ait accès aux médicaments et aux technologies de la santé, et cela où qu’elle se trouve. Cette démarche représentera un pas gigantesque vers la réalisation du droit de jouir du meilleur état de santé possible ainsi que de l’Objectif 3 du développement durable, à savoir assurer à chacun une existence saine et promouvoir le bien-être de tous, à tous les âges et partout dans le monde.