The United Nations Organization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUC) reports that 19 civilians, including children and women, have died as a result of unprovoked attacks on the villages of Nyabuluze and Mhungu in South Kivu, Democratic Republic of the Congo during the night of 26-27 May. The attacks were reportedly carried out by elements of the Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) and Rasta militiamen. A third attack, on the village of Chihamba, was prevented in the early morning hours of 27 May by the intervention of a MONUC patrol. Media reports that 12 more abductees were also killed remain unconfirmed.
The Secretary-General condemns these attacks in the strongest possible terms. This latest atrocity underscores once again the need to resolve the problem of armed Congolese and foreign militia operating in the territory of the DRC, and for the Government of the DRC and the international community to work together in creating professional security forces capable of defending the security and human rights of the people of the DRC. He calls upon the Government of the DRC to bring to justice those responsible for such outrages.
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Projet de Déclaration du Porte-parole du Secrétaire général
sur le massacre commis au Sud Kivu, en RDC, dans la nuit du 26 au 27 mai
La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) rapporte que 19 civils, y compris des femmes et enfants, ont été tués dans la nuit du 26 au 27 mai, suite à des attaques injustifiées contre les villages de Nyabuluze et Mhungu, dans la province du Sud Kivu en République démocratique du Congo. Ces attaques auraient été menées par des éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et des miliciens Rasta. L'intervention d'une patrouille de la MONUC a empêché une troisième attaque contre le village de Chihamba, aux premières heures matin du 27 mai. Les rapports de presse faisant état de la mort de 12 civils, qui aurait été enlevés par les FDLR au cours de l'attaque restent non confirmés.
Le Secrétaire général condamne fermement ces attaques. Ces dernières atrocités soulignent, une fois de plus, le besoin de résoudre le problème des milices congolaises et des groupes armés étrangers qui opèrent sur le territoire de la RDC, ainsi que la nécessité pour le Gouvernement de la DRC et la communauté internationale, de travailler ensemble pour créer des forces de sécurité professionnelles, capables de défendre la sécurité et les droits de l'homme du peuple congolais. Il demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo de traduire en justice les responsables de ces atrocités.