New York

03 May 2024

Secretary-General's message on World Press Freedom Day [scroll down for French version]

Download the video: https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/2024-04-26-SGMSG-2024-05-03-PRESSFREEDAY/3202023_MSG+SG+WORLD+PRESS+FREEDOM+DAY+26+APR+24.mp4

The world is going through an unprecedented environmental emergency which poses an existential threat to this and future generations.

People need to know about this – and journalists and media workers have a key role in informing and educating them.

Local, national and global media outlets can highlight stories about the climate crisis, biodiversity loss, and environmental injustice.

Through their work, people come to understand the plight of our planet, and are mobilized and empowered to take action for change.

Media workers also document environmental degradation. And they provide evidence of environmental vandalism that helps to hold those responsible to account.

It is no surprise that some powerful people, companies and institutions will stop at nothing to prevent environmental journalists from doing their jobs.

Media freedom is under siege. And environmental journalism is an increasingly dangerous profession.

Dozens of journalists covering illegal mining, logging, poaching and other environmental issues have been killed in recent decades. 

In the vast majority of cases, no one has been held to account.

UNESCO reports that in the past fifteen years, there have been some 750 attacks on journalists and news outlets reporting on environmental issues. And the frequency of such attacks is rising.

Legal processes are also misused to censor, silence, detain and harass environmental reporters, while a new era of climate disinformation focuses on undermining proven solutions, including renewable energy.   
But environmental journalists are not the only ones at risk.

Around the world, media workers are risking their lives trying to bring us news on everything from war to democracy.

I am shocked and appalled by the high number of journalists killed in Israeli military operations in Gaza.

The United Nations recognizes the invaluable work of journalists and media professionals to ensure that the public is informed and engaged.

Without facts, we cannot fight mis- and disinformation. Without accountability, we will not have strong policies in place.

Without press freedom, we won't have any freedom.

A free press is not a choice, but a necessity.

Our World Press Freedom Day is very important. And so, I call on governments, the private sector and civil society to join us in reaffirming our commitment to safeguarding press freedom and the rights of journalists and media professionals around the world.

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Le monde traverse une situation d’urgence environnementale sans précédent qui menace l’existence même de la génération actuelle et des générations futures.

Il faut que tout le monde le sache, et les journalistes et professionnels des médias ont un rôle clé à jouer à cet égard, en informant et en éduquant.

Les médias locaux, nationaux et internationaux peuvent placer la crise climatique, la perte de biodiversité et l’injustice environnementale sous les feux de l’actualité.

Grâce à ce travail, les gens finissent par comprendre la situation critique que connaît notre planète, se mobilisent et ont les moyens d’agir en faveur du changement.

Les professionnels des médias montrent également la dégradation de l’environnement. Et face au vandalisme environnemental, ils apportent des preuves qui permettent d’amener les responsables à rendre compte de leurs actes.

Il n’est pas surprenant que des personnes, des entreprises et des institutions puissantes ne reculent devant rien pour empêcher les journalistes de l’environnement de faire leur travail.

La liberté des médias est attaquée de toutes parts. Et le journalisme de l’environnement est une profession de plus en plus dangereuse.

Des dizaines de journalistes qui couvraient des sujets tels que l’exploitation minière ou forestière illicite, le braconnage ou d’autres problèmes environnementaux ont été tués au cours des dernières décennies.

Dans la grande majorité des cas, personne n’a eu à rendre de comptes.

L’UNESCO signale que quelque 750 journalistes ou organes d’information traitant les questions environnementales ont été attaqués ces quinze dernières années. Et la fréquence de ces attaques va croissant.

Il y a aussi les actions en justice, qui sont utilisées pour censurer, réduire au silence, arrêter et harceler ces journalistes, tandis les propagateurs de fausses informations sur le climat, qui sont aujourd’hui légion, ne cessent de battre en brèche des solutions qui ont fait leurs preuves, notamment les énergies renouvelables.

Mais les journalistes de l’environnement ne sont pas les seuls à être en danger.

Partout dans le monde, des professionnels des médias risquent leur vie pour tenter de nous informer sur tous les sujets, de la guerre à la démocratie.

Je suis choqué et consterné par le nombre de journalistes qui ont été tués lors des opérations militaires menées par Israël à Gaza.

L’Organisation des Nations Unies salue le travail extrêmement précieux qu’accomplissent les journalistes et les professionnels des médias pour que le public soit informé et mobilisé.

Sans faits, nous ne pouvons lutter contre la mésinformation et la désinformation. Sans obligation de rendre des comptes, nous n’aurons pas de politiques solides.

Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté.

La liberté de la presse n’est pas un choix, c’est une nécessité.

Notre Journée mondiale de la liberté de la presse est très importante. Je demande donc aux gouvernements, au secteur privé et à la société civile de se joindre à nous à l’heure où nous réaffirmons notre engagement à protéger la liberté de la presse et les droits des journalistes et des professionnels des médias partout dans le monde.