New York

13 June 2017

Secretary-General's message for the 100-day countdown to the international day of peace [scroll down for French]

António Guterres, Secretary-General

Upon taking up my duties as Secretary-General in January of this year, my very first act was to issue an appeal for peace -- a call on citizens, governments and leaders everywhere to put peace first.
 
The International Day of Peace, observed every year on 21 September, embodies our shared aspiration to end the needless suffering caused by armed conflict.  It offers a moment for the peoples of the world to acknowledge the ties that bind them together, irrespective of their countries of origin.  It is a day on which the United Nations calls for a 24-hour global ceasefire, with the hope that one day of peace can lead to another, and another, and ultimately to a stilling of the guns.
 
Yet there is more to achieving peace than laying down weapons. True peace requires building bridges, combating discrimination and standing up for the human rights of all the world’s people.
 
That is why this year’s theme for the International Day of Peace is: “Together for Peace: Respect, Safety and Dignity for All”, focusing in particular on the plight of refugees and migrants throughout the world.  Our obligation as an international community is to ensure that everyone forced to flee their homes receives the protection to which they are entitled under international law.  Our duty as a human family is to replace fear with kindness.
 
Over the next 100 days, let us remember that millions of vulnerable members of our society, many of whom have lost everything, need our understanding and assistance. Let us strategize together about what we can do to help them. Let us recognize the many ways in which they contribute to and strengthen their host countries and communities.  And let us redouble our efforts to address the root causes of conflict, advance our work for the Sustainable Development Goals, and heighten our emphasis on preventing violence in the first place.
 
By opening our hearts, joining hands and reaching out to refugees and migrants, we can move closer to attaining peace, prosperity and protection for all.
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Lorsque j’ai pris mes fonctions de Secrétaire général, en janvier dernier, ma toute première initiative a été de lancer un appel en faveur de la paix, d’exhorter les citoyens, les gouvernements et les dirigeants du monde entier à faire de la paix la première de leurs priorités.
 
La Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, incarne notre aspiration commune à mettre fin aux souffrances inutiles causées par les conflits armés. Elle se veut l’occasion, pour les peuples du monde, d’honorer les liens qui les unissent, quelles que soient leurs origines. Chaque 21 septembre, l’ONU appelle à un cessez-le-feu mondial de 24 heures, dans l’espoir qu’un jour de paix soit suivi d’un deuxième, puis d’un troisième, et qu’à terme, les canons se taisent pour de bon.
 
Pour autant, installer la paix ne signifie pas seulement déposer les armes. Pour réellement instaurer la paix, il faut créer du lien, combattre la discrimination et défendre les droits fondamentaux de chacune et de chacun.
 
C’est pourquoi cette année la Journée internationale de la paix aura pour thème « Ensemble pour la paix – respect, sécurité et dignité pour tous », et accordera une place particulièrement importante au sort des réfugiés et des migrants du monde entier. En tant que communauté internationale, notre devoir est de faire en sorte que toute personne contrainte de fuir son foyer reçoive la protection à laquelle elle a droit en vertu du droit international. En tant qu’humains, notre devoir est de remplacer la peur par la bienveillance.
 
Au cours des 100 prochains jours, souvenons-nous que des millions de membres vulnérables de nos sociétés, dont beaucoup ont tout perdu, ont besoin de notre aide et de notre compréhension. Réfléchissons ensemble à ce que nous pouvons faire pour les aider. Embrassons le fait qu’ils renforcent et enrichissent de mille manières leur pays et leur communauté d’accueil. Enfin, redoublons d’efforts dans notre lutte contre les causes profondes des conflits, progressons dans la réalisation des objectifs de développement durable et mettons, davantage encore, l’accent sur la prévention de la violence.
 
En ouvrant nos cœurs, en unissant nos efforts et en tendant la main aux réfugiés et aux migrants, nous progresserons sur le chemin de la paix, de la prospérité et de la sécurité pour tous.