The Secretary-General is gravely concerned by developments in Burundi since the announcement of the electoral candidacy of President Nkurunziza and especially in the aftermath of the 13 May declaration of a coup d'état. The Secretary-General condemns attempts to oust elected governments by military force. He appeals for strict respect of Burundi's Constitution as well as the Arusha Agreement.
The Secretary-General now urgently calls for calm and restraint. He urges all political and security leaders to clearly and openly reject the use of violence, refrain from acts of revenge, and rein in their militants. He stresses that anyone responsible for ordering or committing human rights violations will be held accountable. In this regard, he has full confidence that the Security Council will consider the various tools at its disposal in examining the situation in Burundi, including regarding accountability.
The United Nations reminds the Burundian authorities of their obligation to ensure the protection of all Burundian citizens, as well as United Nations personnel and premises.
The Secretary-General commends the East African Community (EAC) for its leadership. He is in close contact with leaders in the region. Through his Special Envoy for the Great Lakes, Said Djinnit, the United Nations will continue to work closely with the EAC, the African Union and other partners in joint efforts to help resolve the crisis in Burundi. He also urges Burundians to create the conditions for the holding of inclusive, violence free and credible elections, as soon as possible.
New York, 14 May 2015
Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur le Burundi
Le Secrétaire général est gravement préoccupé par les développements au Burundi depuis l’annonce de la candidature du Président Nkurunziza, en particulier à la suite de l’annonce d’un coup d’Etat le 13 mai. Le Secrétaire général condamne toute tentative d’évincer par la force un gouvernement élu. Il appelle au strict respect de la Constitution du Burundi et de l’Accord d’Arusha.
Le Secrétaire général lance un appel urgent au calme et la retenue. Il exhorte tous les leaders politiques et militaires à clairement et ouvertement rejeter tout acte de violence, y compris de la part de leurs partisans, et s'abstenir de toute acte de vengeance. Il souligne que toute personne ayant commis ou ayant donné l’ordre de commettre des violations des droits de l’homme sera tenue pour responsable. A cet égard, il est persuadé que le Conseil de sécurité examinera les différentes mesures à sa disposition lors de l’examen de la situation au Burundi, y compris pour en établir les responsabilités.
Les Nations Unies rappellent aux autorités Burundaises leur obligation d’assurer la protection de tous les citoyens Burundais, ainsi que la sécurité de leur personnel et de leurs locaux.
Le Secrétaire général salue le leadership de la Communauté d’Afrique de l’Est (CEA). Il est en contact étroit avec les dirigeants de la région. Par l’intermédiaire de son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit, les Nations Unies continueront à travailler en collaboration avec la CEA, l’Union africaine, et d'autres partenaires dans les efforts communs visant à résoudre la crise au Burundi. Il exhorte également les Burundais à établir un environnement propice à la conduite d’élections inclusives, pacifiques et crédibles, dès que possible.
New York, 14 mai 2015