New York

06 November 2014

Secretary-General's message for the International day for Preventing the Exploitation of the Environment in War and Armed Conflict [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

The environment has long been a silent casualty of war and armed conflict.
From the contamination of land and the destruction of forests to the plunder of natural resources and the collapse of management systems, the environmental consequences of war are often widespread and devastating.

Armed conflicts are becoming ever more complex, and require solutions that address the root causes.   Issues of poverty, vulnerability to climate shocks, ethnic marginalization and the transparent, sustainable and equitable management of natural resources must be considered within and alongside peace agreements if we are to build more resilient and prosperous societies.

On this international day, let us reaffirm our commitment to protect the environment from the impacts of war, and to prevent future conflicts over natural resources. These challenges are even more urgent as the international community formulates the post-2015 sustainable development agenda.

We must use all of the tools at our disposal, from dialogue and mediation to preventive diplomacy, to keep the unsustainable exploitation of natural resources from fueling and financing armed conflict and destabilizing the fragile foundations of peace.
Let us develop solutions that meaningfully involve local communities and build on our collective knowledge to advance good stewardship of the environment as an integral part of peacebuilding and sustainable development.

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Message publié à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé

L’environnement est depuis longtemps une victime silencieuse des guerres et des conflits armés. De la pollution des sols et la destruction des forêts au pillage des ressources naturelles et à l’effondrement des systèmes de gestion, les conséquences des guerres sur l’environnement sont souvent étendues et désastreuses.
Face à la complexité croissante des conflits armés, il faut savoir s’attaquer à leurs causes profondes pour parvenir à y mettre un terme. Les questions de la pauvreté, de la vulnérabilité face aux chocs climatiques, de la marginalisation dont sont victimes certains groupes ethniques et du respect des principes de transparence, de durabilité et d’équité dans la gestion des ressources naturelles doivent être abordées en marge des accords de paix et jusqu’en leur sein pour pouvoir édifier des sociétés plus résilientes et prospères.
En cette journée internationale, prenons de nouveau l’engagement de protéger l’environnement des effets de la guerre et de prévenir l’éclatement d’autres conflits au sujet des ressources naturelles. Cette entreprise revêt un caractère particulièrement urgent à l’heure où la communauté internationale a entrepris d’élaborer le programme de développement durable pour l’après-2015.
Nous devons utiliser tous les moyens d’action dont nous disposons, aussi bien le dialogue et la médiation que la diplomatie préventive, afin d’empêcher que l’exploitation non durable des ressources naturelles déclenche et alimente des conflits armés et sape les fondements fragiles de la paix. Il faut trouver des solutions qui associent réellement les collectivités locales et mettre à profit notre savoir collectif pour promouvoir une gestion avisée de l’environnement, comme partie intégrante des projets de consolidation de la paix et de développement durable.