New York

11 June 2022

Note to Correspondents – on the situation in the Democratic Republic of the Congo

Stéphane Dujarric, Spokesman for the Secretary-General

In response to questions regarding the situation in the Democratic Republic of the Congo, the Spokesperson has the following to say:
 
We are concerned over the deteriorating security situation in eastern Democratic Republic of the Congo (DRC), and the increase of attacks against civilians by the Cooperative for Development of the Congo (CODECO) and the M23 as well as the on-going presence of other foreign armed groups, including the Allied Democratic Forces (ADF), Red Tabara and the Forces Démocratique pour la libération de Rwanda (FDLR), which continue to pose a threat to regional stability.
 
We call on all armed groups to immediately cease all forms of violence. We urge Congolese armed groups to participate unconditionally in the Disarmament, Demobilization, Community Recovery and Stabilization Program (P-DDRCS), and foreign armed groups to immediately disarm and return to their countries of origin.
 
We reaffirm our strong commitment to the sovereignty, independence, unity and territorial integrity of the DRC and strongly condemn the use of proxies.
 
We welcome and support ongoing national and regional political efforts to accompany the disarmament of armed groups, including by President Félix Tshisekedi of the DRC and President Uhuru Kenyatta of Kenya through the Nairobi process. MONUSCO is also working closely with the Office of the Special Envoy for the Great Lakes region to promote non-military measures for the disarmament of foreign armed groups.
 
We also welcome the nomination of President João Lourenço of Angola by the African Union to defuse tensions between the Democratic Republic of the Congo and Rwanda. The UN fully supports these political efforts.

In North Kivu, South Kivu and Ituri, MONUSCO is impartially and robustly protecting civilians and helping to neutralize armed groups, as mandated by the Security Council.
 
In delivering on its protection of civilians mandate, MONUSCO continues to ensure its support to the FARDC is in strict compliance with the United Nations Human Rights Due Diligence Policy. This is to ensure that the Mission’s support to non-United Nations security forces is consistent with the Organization’s purposes and principles as set out in the Charter of the United Nations and obligations under international law.
 
We are deeply concerned about reports of increased hate speech in the country against some particular communities, including in the context of the M23’s resurgence. Hate speech must be confronted proactively.
 
MONUSCO and the United Nations Country Team, have consistently and unconditionally condemned such discourse. Working closely with the Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR) and the UN Special Adviser for Genocide Prevention, the United Nations Country Team contributes to combatting hate speech by engaging with authorities at the local, provincial and national levels as well as with journalists and civil society, to condemn such discourse and supports the prosecution of those who propagate it. MONUSCO and the United Nations also mobilize opinion leaders and influencers to speak against hate speech, including on the Mission’s Radio Okapi, in public forums and on social media.

Stéphane Dujarric, Spokesman for the Secretary-General
New York, 11 June 2022

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Note aux correspondants - sur la situation en République démocratique du Congo 
  
En réponse à des questions concernant la situation en République démocratique du Congo, le porte-parole du Secrétaire-général déclare ce qui suit : 
  
Nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), et par la multiplication des attaques contre les civils par la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) et le Mouvement du 23 mars (M23), ainsi que par la présence persistante d’autres groupes armés étrangers, y compris les Forces démocratiques alliées (ADF), la Résistance pour un état de droit-Tabara (RED-Tabara) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui continuent de menacer la stabilité régionale. 
  
Nous appelons tous les groupes armés à cesser immédiatement toute forme de violence. Nous exhortons les groupes armés congolais à participer sans condition au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS), et les groupes armés étrangers à désarmer immédiatement et à retourner dans leurs pays d’origine. 
  
Nous réaffirmons notre attachement ferme à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, et nous condamnons l’utilisation de groupes armés agissant par procuration. 
  
Nous saluons et soutenons les efforts politiques nationaux et régionaux en cours pour accompagner le désarmement des groupes armés, notamment ceux entrepris par le président Félix Tshisekedi de la RDC et le président Uhuru Kenyatta du Kenya à travers le processus de Nairobi. La MONUSCO travaille aussi en étroite collaboration avec le Bureau de l'Envoyé spécial du Secrétaire-général pour la région des Grands Lacs afin de promouvoir des mesures non militaires pour le désarmement des groupes armés étrangers. 
  
Nous saluons également la nomination par l'Union africaine du président angolais João Lourenço pour désamorcer les tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Les Nations Unies appuient pleinement ces efforts politiques. 
  
Au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri, la MONUSCO protège les civils de manière impartiale et robuste et contribue à neutraliser les groupes armés, conformément à son mandat établi par le Conseil de sécurité. 
  
Dans l'exécution de son mandat de protection des civils, la MONUSCO continue de veiller à ce que son soutien aux FARDC soit strictement conforme à la politique de diligence raisonnable des Nations Unies en matière de droits de l'homme. Il s'agit de veiller à ce que le soutien de la Mission aux forces de sécurité non-onusiennes soit conforme aux buts et principes de l'Organisation tels qu'énoncés dans la Charte des Nations Unies et aux obligations découlant du droit international. 
  
Nous sommes profondément préoccupés par des rapports faisant état d'une augmentation des discours de haine dans le pays contre des communautés particulières, notamment dans le contexte de la résurgence du M23. Les discours de haine doivent être combattus de manière proactive. 
  
La MONUSCO et l’équipe de pays des Nations Unies ont systématiquement et catégoriquement condamné de tels discours. Travaillant en étroite collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) et avec la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la prévention du génocide, l’équipe de pays des Nations Unies contribue au combat contre les discours de haine à travers son engagement avec les autorités aux niveaux local, provincial et national, ainsi qu’avec les journalistes et la société civile, afin de condamner de tels discours et de soutenir les poursuites contre ceux qui les propagent. La MONUSCO et les Nations unies mobilisent également les leaders d'opinion et les personnes influentes pour qu'ils s'expriment contre les discours de haine, notamment sur les ondes de Radio Okapi -la radio de la Mission, dans les forums publics et sur les réseaux sociaux.