New York

23 June 2021

Secretary-General's message on International Widows' Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

For many widows, losing their husband also means losing identity, land rights, property, income, and possibly their children.  Their physical safety is at greater risk, just when they may be suffering serious emotional trauma. 

Human rights, including the right to inherit and own property, should not be contingent on marital status.  Inheritance laws and social safety nets should ensure that widows are protected and secure.

The COVID-19 pandemic has both increased the number of widows globally and exacerbated many of the challenges they face, including access to bank accounts and pensions. As governments provide economic and social support in response to the pandemic, they must consider the world’s 250 million widows.  Even before the pandemic hit, nearly one in ten widows lived in extreme poverty.

Social assistance, including cash transfers and pensions, can help support widows who are often left to take full responsibility for their families.  Governments should make special efforts to ensure these measures reach women with low visibility, for example, those without identity cards or bank accounts.

I urge every country, as a critical element of my Call to Action on Human Rights, to pass and implement legislation and policies that promote gender equality, and to repeal all discriminatory laws that perpetuate women’s subjugation and exclusion.  The persecution and disinheritance of widows, by law and custom, is one of the worst examples of gender discrimination. 

On International Widows’ Day, let’s commit to making sure all widows occupy a respected place in our societies, with access to legal and social protection, so they can live their lives in peace and reach their full potential.  

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Lorsqu’elles perdent leur mari, beaucoup de femmes perdent aussi leur identité, leurs droits fonciers, leurs biens, leurs revenus et parfois même leurs enfants. Leur sécurité physique se trouve particulièrement menacée alors même qu’elles sont exposées à un traumatisme psychique grave.

Les droits humains, y compris le droit d’hériter et de posséder des biens, ne doivent pas être subordonnés à la situation matrimoniale. Le droit des successions et les filets de sécurité sociale doivent garantir la protection et la sécurité des veuves.

La pandémie de COVID-19 a simultanément augmenté le nombre de veuves dans le monde et aggravé bon nombre des problèmes auxquels ces femmes sont confrontées, notamment l’accès aux comptes bancaires et aux pensions de retraite. Dans le cadre de l’aide économique et sociale fournie en réponse à la pandémie, les États doivent tenir compte des 250 millions de veuves dans le monde. Avant même la pandémie, près d’une sur dix vivait dans l’extrême pauvreté.

L’assistance sociale, notamment les transferts en espèces et les pensions, permet d’aider les veuves, qui doivent souvent assumer l’entière responsabilité de leur famille. Les États doivent faire des efforts pour que ces mesures bénéficient également aux femmes qui sont peu visibles, par exemple celles qui n’ont pas de pièce d’identité ou de compte bancaire.

J’exhorte tous les pays à adopter et à appliquer des lois et des politiques qui favorisent l’égalité des genres, ainsi qu’à abroger toutes les lois discriminatoires qui perpétuent l’assujettissement et l’exclusion des femmes. Il s’agit là d’un élément central de mon appel à l’action en faveur des droits humains. La persécution et l’exhérédation des veuves – par la loi et la coutume – font partie des pires formes de discrimination fondée sur le genre.

En cette Journée internationale des veuves, engageons-nous à faire le nécessaire pour que toutes les veuves occupent une place respectée dans nos sociétés et pour qu’elles aient accès à la protection juridique et sociale, de sorte qu’elles puissent vivre en paix et pleinement réaliser leur potentiel.