Communiqué de presse de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Hawa Bangura
Pour diffusion immédiate
(New York) Un accord historique définissant un cadre de coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs concernant la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits et les mesures à prendre pour y faire face a été signé aujourd’hui au Siège de l’Organisation, à New York.
Organisation intergouvernementale composée de 12 pays de la région de l’Afrique des Grands Lacs, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs a pour mission de lutter contre l’instabilité politique et de régler les conflits en cours dans les pays membres, ces conflits ayant dans bien des cas d’importantes dimensions régionales. En effet, malgré les efforts déployés par les gouvernements et la communauté internationale, la violence sexuelle demeure un grave problème dans la région.
L’accord qui vient d’être conclu permettra de renforcer la collaboration entre l’ONU et la Conférence dans des domaines clefs relatifs à la violence sexuelle, notamment la lutte contre l’impunité, la fourniture de services d’aide aux victimes, le renforcement des politiques et des lois nationales et le renforcement des capacités des institutions qui combattent ce fléau dans la région.
Il a été signé par la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Hawa Bangura, et le Secrétaire exécutif de la Conférence, Alphonse Ntumba Luaba, en présence des représentants des pays membres de la Conférence (Angola, République démocratique du Congo, République du Congo et Soudan), le Représentant spécial pour la Mission pour l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, Martin Kobler, une représentante de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Région des Grands Lacs, ainsi que des représentants de plusieurs missions permanentes auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York y compris la France, le Japon, les États-Unis et le Royaume-Uni.
La Représentante spéciale du Secrétaire général a salué la détermination des membres de la Conférence à s’engager plus encore dans la lutte contre la violence sexuelle liée aux conflits.
« Je me félicite que l’ONU et la Conférence aient décidé de conjuguer leurs efforts pour éliminer le terrible fléau qu’est la violence sexuelle liée au conflit. Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous pourrons en finir avec ce crime, qui est à la fois le plus ancien et le moins puni de l’histoire de l’humanité. »
La Représentante spéciale a en outre souligné que l’appropriation et le leadership nationales, ainsi que la coopération régionale étaient indispensables si l’on voulait mettre un terme à la violence sexuelle liée aux conflits dans la région des Grands Lacs.
« Pour gagner le combat contre la violence sexuelle, il faut impérativement que les gouvernements des pays concernés par ce fléau s’engagent pleinement à faire preuve de toute la détermination voulue pour y mettre fin. Notre coopération avec la Conférence cimenter les efforts actuellement déployés au niveau des pays et favorisera l’action régionale. »
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Pour tout complément d’information, veuillez contacter l’une des personnes suivantes au Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit :
La Neice Collins (collins3@un.org ou 1 917 714 9430), ou
Rikke E. Hennum (hennum@un.org ou 1 212 963 4321).