Le gouvernement iraquien, l'ONU et la communauté internationale ont rendu hommage aux victimes et aux familles de l'attaque terroriste du 19 août 2003 contre le siège de l'ONU à Bagdad.

La cérémonie a eu lieu à l'hôtel Canal, qui est aujourd'hui le centre de réadaptation sociale Al-Qanat. Des responsables du gouvernement et de l'ONU ont prononcé des discours lors de la 20e commémoration de cet événement tragique.

« Les 20 dernières années ont apporté des changements en Iraq. Rares sont ceux qui nieraient que le chemin a été très difficile. Mais tout au long de ces années, l'Organisation n'a pas abandonné ses efforts pour contribuer à la paix et à la stabilité dans tout le pays », a déclaré Jeanine Hennis-Plasschaert, Représentante spéciale du Secrétaire général pour l'Iraq et Chef de la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq, dans son discours.

« Aujourd'hui, je souhaite exprimer ma plus profonde sympathie à ceux qui manquent à leurs collègues, amis et proches, non seulement aujourd'hui, mais tous les jours », a-t-elle ajouté.

Une plaque commémorative portant les noms des victimes a été dévoilée par un survivant de l'attaque, un membre du personnel de la MANUI, qui a également parlé au nom des autres victimes.

Une couronne a été déposée sur la plaque commémorative par Mme Hennis-Plasschaert au nom de l'ONU ; la deuxième couronne a été déposée par le Vice-Premier Ministre irakien ; et la troisième couronne a été déposée au nom de la communauté internationale par l'ambassadeur du Canada.

Une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de l'attentat.

Après la cérémonie officielle, chaque personne présente s'est rendue devant la plaque commémorative pour déposer une rose blanche.

L’attaque de 2003 a profondément modifié la façon dont les humanitaires opèrent – du statut de respecté à celui de cible – et a conduit à la création de la Journée mondiale de l’aide humanitaire.

« Nous reconnaissons les personnes du monde entier qui travaillent, parfois dans les circonstances les plus difficiles, et au péril de leur vie », a souligné Mme Hennis-Plasschaert. « Nous reconnaissons les personnes qui travaillent pour aider ceux qui en ont cruellement besoin. »