Recenser les moyens pour les organismes des Nations Unies de faciliter l'établissement de normes
relatives aux technologies d'avant-garde et l'utilisation de ces technologies
en vue d'aider les États Membres à faire face aux problèmes de développement et à promouvoir
la réalisation des objectifs de développement durable à tous les niveaux

Référence du projet
PDF-SDG-2017-03
Entité(s) responsable(s)
CCS
Partenaires de collaboration
CCS
Durée du projet
Septembre à novembre 2017
Région(s) ou pays
Monde
Budget approuvé (en dollars des États-Unis)
53 500
Descriptif du projet
Le projet visait à contribuer aux débats approfondis du Secrétaire général et des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies sur les questions relatives aux "technologies d'avant-garde" et le pouvoir de mobilisation du système des Nations Unies en vue de faciliter l'établissement de normes relatives aux technologies nouvelles et émergentes ainsi que l'utilisation de ces technologies et de renforcer les moyens de mise en œuvre du Programme 2030.

Résumé

Ce projet apportait une contribution aux débats approfondis du Secrétaire général et des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies sur les questions relatives aux technologies d’avant-garde et sur le pouvoir de mobilisation du système des Nations Unies pour faciliter l’établissement de normes relatives aux technologies nouvelles et émergentes et leur utilisation et renforcer les moyens de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Grâce à ce projet, un cabinet de consultants a produit un document de 23 pages reposant sur des entretiens avec 53 personnes de 24 entités du système des Nations Unies. Le document, qui sert de toile de fond à la discussion du Conseil, met en évidence les difficultés rencontrées, expose les contributions potentielles du système des Nations Unies dans ce domaine de travail et met en évidence trois perspectives stratégiques permettant au système de mieux se positionner pour avoir plus d’impact dans une ère de progrès technologique rapide. L’analyse est conclue par des recommandations sur la manière dont le système des Nations Unies pourrait tirer parti de son avantage concurrentiel en tant que rassembleur, forum pour la mise au point de normes et gardien des objectifs de développement durable. Le document propose d’autres recommandations pour améliorer l’efficacité organisationnelle des entités du système des Nations Unies dans un environnement façonné par les technologies de pointe.

Au terme de la discussion, le Secrétaire général a proposé, et le Conseil a accepté, d’élaborer une feuille de route pour la poursuite de l’engagement des Nations Unies dans les technologies d’avant-garde, qui comprendrait à la fois un engagement externe sur ces technologies et les modalités d’application interne de celles-ci. L’engagement externe a été envisagé sous la forme d’activités conduites par le Secrétaire général, notamment : un plaidoyer de haut niveau et la convocation éventuelle d’un groupe d’experts de haut niveau, en consultation avec les États Membres ; une analyse approfondie des politiques et des programmes à l’échelle du système en ce qui concerne l’impact des technologies d’avant-garde sur la réalisation des objectifs de développement durable, qui se poursuit sous les auspices du Comité de haut niveau sur les programmes ; et un plan visant à soutenir les efforts des États Membres pour faire face aux effets des technologies émergentes sur la paix et la sécurité. Les entités du système des Nations Unies poursuivront leurs travaux avec les parties prenantes concernées afin de contribuer à l’élaboration de normes et de guider la mise au point et l’application éthiques des technologies d’avant-garde dans le cadre de leurs mandats et domaines d’expertise existants. Les efforts visant à stimuler l’application interne des technologies d’avant-garde pourraient inclure des initiatives menées par le Secrétaire général sur l’intégration de l’innovation pour améliorer les pratiques de fonctionnement et l’engagement actif dans un réseau d’innovation à l’échelle du système, par l’intermédiaire du Comité de haut niveau sur la gestion et du Comité de haut niveau sur les programmes.