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Débat général (24 septembre - 1er octobre 2013)

Mercredi 25 septembre 2013

Son Excellence Taur Matan Ruak, Président de la République démocratique du Timor-Leste

Taur Matan Ruak
Résumé de la déclaration

M. TAUR MATAN RUAK, Président du Timor-Leste, s’est réjoui de rappeler à l’assistance que, pour la première fois depuis l’indépendance de son pays, il y a 11 ans, les Nations Unies ont retiré leur présence du pays.  Il a estimé que l’histoire de son pays était une illustration de la contribution de l’ONU à la paix, au dialogue et à l’autodétermination.  Il a réaffirmé la volonté de son pays de poursuivre son intégration à la communauté internationale, notamment par sa participation au « Groupe g7+ des États fragiles », un groupe comprenant 18 États « dits fragiles » ainsi que d’autres acteurs.  Il a remercié les Nations Unies pour avoir accueilli de manière positive le New Deal pour l’engagement international dans les États fragiles, une initiative qui souhaite affirmer qu’il ne saurait y avoir de développement véritable sans une paix réelle et inversement. 

Le Président du Timor-Leste s’est dit très préoccupé par la tournure que prend le conflit en Syrie.  Son pays, a-t-il assuré, soutient l’idée de régler par des moyens pacifiques ce conflit, tout en rappelant qu’il était fermement opposé à toute utilisation d’armes chimiques.  M. Matan Ruak a déclaré par ailleurs que son pays était favorable à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et à la création d’un État palestinien, qui coexiste dans la sécurité avec Israël.  Afin de parvenir à des solutions durables et négociées dans le monde, le Conseil de sécurité doit, a-t-il estimé, accueillir à titre permanent en son sein des pays comme l’Inde, l’Indonésie et le Brésil.  Avant de conclure, il a mis l’accent sur la question du développement et la définition d’un programme inclusif pour l’après-2015. 

Source: AG/11425