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Theme: Employment and Sustainable Livelihoods

Employment and sustainable livelihoods
of people with disabilities

Micro credits, Espaces Francophones,
Espaces Anglophones, Espaces Vernaculaires

Seminar on Employment and Sustainable Livelihoods of Persons with Disabilities; issues in technology transfer, microcredit and institutional development (United Nations, 26 April 1999)

Employment and sustainable
livelihoods of people with disabilities

Contributed Papers

  • Edith Vanneuville-Zerouki - Micro credits, Espaces Francophones, Espaces Anglophones, Espaces Vernaculaires

Edith Vanneuville-Zerouki*

Le micro crédit est une caractéristique du secteur informel il implique donc un mode de production étroitement lié à la culture traditionnelle au sein de laquelle il se développe. Le seuil de pauvreté qu’atteignent les attributaires du micro crédit fait que ce dernier exige préalablement, à son octroi, des garanties ou cautions qui, faute d’être matérielles, sont d’ordre culturel.

Ces attributaires sont dans leur immense majorité dans l’ignorance de la langue d’influence européenne.

La diffusion du micro crédit à travers le monde, reflète les caractéristiques principales de la diffusion des langues vernaculaires et plus généralement des cultures traditionnelles des peuples.

C’est ainsi que se mettent en place des espaces de diffusion uniforme du micro crédit ou, au contraire, des espaces de diffusion d’une infinie diversité.

Les cultures d’influence européenne ou américaine, qu’elles soient de caractère francophone ou anglophone, après avoir accentué des différences de processus de diffusion, semblent rechercher désormais, des complémentarités. Des types mixtes de diffusion du micro crédit se mettent en place un peu partout, plus facilement semble-t-il, dans les espaces marqués par une tradition de diversité. Actuellement, un secteur intermédiaire entre le formel et l’informel multiplie et diversifie les institutions de financements décentralisés, vers une plus grande proximité comparativement au secteur formel, bénéficiant d’une dimension culturelle désormais prise en compte.

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1. LES DIFFERENCES: une dualité dépassée

1.1. Espaces francophones

En Afrique et tout particulièrement dans la partie à l’Ouest du continent, l’histoire, les cultures traditionnelles sont toujours vivaces. La multiplicité des ethnies, présente un ensemble d’une richesse et d’une diversité infinie. L’oralité de ces cultures, qu’elles soient de caractère nomade, rural, citadin, forestier, savannier, montagnard, sahélien, chrétien, musulman, ancestral..., explique en partie leur foisonnement. L’Afrique de l’Ouest compte à elle seule plusieurs centaines de langues parlées.

Par ailleurs, antérieurement à l’influence européenne, l’Afrique a connu tous les régimes politiques que les hommes aient pu imaginer depuis la démocratie villageoise de type direct jusqu’aux plus vastes empires dynastiques.

Comme facteurs de diversité, il faut noter qu’en dépit d’une relative mobilité, la faible densité de la population du continent, enclave depuis toujours les ethnies et favorise en conséquence la multiplicité des cultures.

De plus, l’intervention occidentale en Afrique francophone, n’est pas uniforme. Tous les pays d’Europe, qu’ils soient ou non de langue française, ainsi que le Canada, y déploient une multiplicité de systèmes financiers décentralisés qui parachevant le caractère diversifié du micro crédit dans cette zone.

Le micro crédit de plus grande proximité et de plus grande diffusion est le crédit familial. Il est traditionnel et de ce fait, il épouse toutes les variations de la tradition que sous-tend la segmentarisation sociale. Depuis le don accordé, à l’un de ses membres, par la famille (à charge de revanche...) jusqu’au prêt usuraire, l’Afrique multiplie indéfiniment à travers ses ethnies, ses subdivisions et les rameaux de celles-ci, les formes de micro crédits familiaux. 95% des micro-entreprises de Guinée étaient en 1990, « soient autofinancées, soient financées par la famille pendant la période de lancement » (Organisation Internationale du Travail).

1.1.1. Les tontines, associations traditionnelles d’épargne crédit, quant à elles, constituent, après le crédit familial, la forme la plus diffusée et la plus diversifiée de crédit de proximité.

Les membres d’un groupe bénéficient à tour de rôle de l’épargne cumulée par ce groupe. Le crédit est autonome, c’est-à-dire non alimenté par une source du secteur formel. Il peut-être, tant du côté de la source que des bénéficiaires, de caractère masculin, féminin (le plus fréquemment), conjoint, familial, lignagère... le groupe peut-être occasionnellement constitué ou traditionnellement existant. La matière de l’épargne collective ne prend pas nécessairement la forme de monnaie. Elle peut-être le produit d’une récolte, d’un artisanat...

1.1.2. Les gardes monnaie assurent traditionnellement, en Afrique et tout particulièrement à l’Ouest du continent, la forme d’épargne la plus répandue: l’épargne de proximité, c’est- celle des familles les plus pauvres et des entreprises les plus réduites.

Le garde monnaie recueille quotidiennement cette épargne qu’il remet à disposition mensuellement, la sauvegardant ainsi de son anéantissement en raison d’un trait culturel résiduel, mais vivace issu du caractère anciennement indivis de tout bien matériel existant au sein d’une famille.

Le garde monnaie est plutôt une institution citadine. Dans le monde rural la monnaie d’échange n’imite pas partout celle de la ville où d’ailleurs elle n’est pas totalement absente. Elle peut revêtir une infinité de formes allant du guinzé guinéen, petite sculpture en fer forgé, jusqu’à la cola périssable, en passant par toutes sortes d’objets symboliques tels que coquillage et autres... Au-delà de cette infinie diversité traditionnelle, elle présente en revanche un signifié invariable à savoir l’implication des ancêtres, d’où son caractère discret sinon secret, en tous les cas, sacré. En conséquence, une remarquable ignorance est toujours manifestée, par le système financier décentralisé ou semi-formel et, à plus forte raison, par le système formel, à l’égard des valeurs de ce système monétaire traditionnel éminemment culturel; ce qui peut expliquer bien des échecs. Sur cet arrière plan, tant diversifié et autonome, que constituent le crédit épargne familial et la tontine, se mettent en place d'autres institutions de crédits de proximité, elles aussi marquées du sceau de la diversité qui distingue les espaces francophones.

1.1.3. Les coopératives d’épargne et de crédit constituent des réseaux fédérés et leurs membres adhèrent à des systèmes mutualistes héritiers d’une tradition européenne.

Initiés par l’Allemand Reifesen en 1864 (caisses de crédit rural) puis le Canadien Desjardins (caisses populaires Desjardins) ces systèmes mutualistes ont été par la suite largement mis en pratique sur toute la zone d’influence francophone qui leur doit son originalité, même si antérieurement ils n'ont pas été ignorés en zone anglophone.

Les réseaux de coopératives de crédit telles que les caisses populaires d’épargne et de crédit (CPEC) au Burkina Fasso (depuis 1972), les crédits mutuels de Guinée (1988) ou du Sénégal (1988),les caisses rurales d’épargne et de prêts (CREP) en Côte d’Ivoire, les banques populaires au Rwanda, les caisses villageoises d’épargne et de crédit autogérés (CVECA) au Mali (1988) et au Burkina Fasso, les caisses locales de crédit Agricole mutuel (CLCAM) et leurs fédérations, telle la FECECAM (1975) au Bénin, la FUCEC au Togo, les banques villageoises de ce dernier, les caisses villageoises du Mali, les programmes de crédit tel le PRIDE de Guinée, le réseau Nyesigiso au Mali qui regroupe des caisses mutuelles auxquelles Desjardins apporte un appui financier et technique parallèlement à d’autres appuis tels que l'Unicef, le Corps de la Paix, la Ville d’Angoulême... toutes ces institutions de type mutualiste n’accordent qu’un très petit nombre de prêts par rapport à la quantité d’épargne amassée. Les caisses populaires du Burkina fasso comptent en 1994 64000 membres qui font un dépôt moyen de 76 $US sans intérêt, et n’accordent pourtant que 3710 prêts, les dépôts constituant 160% du portefeuille global des prêts. Le Crédit Mutuel de Guinée n’accorde, au même moment, que 2800 prêts parmi ses 45000 membres, les dépôts atteignant 248% du montant des prêts.(doc. Banque Mondiale N° 342F).

D’une façon générale et au-delà de leur diversité, ces institutions ont en commun, outre le fait d’être, à l’origine, soutenues par des bailleurs de fonds, de mobiliser plus d’épargne qu’elles n’accordent de prêts. Si, en conséquence, les personnes les plus démunies étaient plutôt exclues des prêts, l’éducation à l’épargne serait par contre une réalité.

Ces institutions intermédiaires ou semi-formelles, tentent d’atteindre cependant les secteurs les plus pauvres, l’exclusion la plus radicale, mais ce n’est parfois que de façon temporaire. Elles réalisent par ailleurs, conditionnées par leurs faibles moyens, des programmes trop limités dans le temps et l’espace (de quelques centaines à quelques milliers de prêts, le temps du soutien accordé par les bailleurs de fond). Ces actions ponctuelles et limitées offrent l’image d’une très grande diversité de micro projets, d’attributaires et d’appuis, diversité qui reste la caractéristique des espaces francophones évoqués.

Ce système financier décentralisé, faute de pouvoir exiger des garanties matérielles de ses emprunteurs, pauvreté oblige, fait appel en ce qui concerne l’octroi des prêts, à des garanties morales et autres cautions sociales apportées par un groupe de personnes de même condition et de même héritage culturel, capable d’exercer éventuellement, par le biais de cet héritage commun (respect de l’engagement pris devant le groupe), une pression autre que matérielle, sur l’attributaire, en cas de défaillance de sa part.

L’objectif, situé dans le long terme, est d’éduquer au système financier, alors que paradoxalement, des échéances importantes sont fixées pour un future proche à l’an 2005 (100 millions de familles les plus pauvres, notamment les femmes de ces familles, doivent bénéficier des crédits et autres services financiers et commerciaux qui leur permettront d’exercer une activité indépendante) et 2006 (évaluation de la Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté). L’entrave principale provient du manque de prise en compte des cultures traditionnelles gérées par l’indivision des biens matériels. D’où les échecs et les faillites des institutions à caractère usuraire prononcé qui ont occulté la culture des personnes auxquelles elles s’adressaient.

La connaissance des cultures est une condition impérative à la diffusion du micro crédit comme barrage à la pauvreté.

1.1.4. En ce qui concerne les ONG, elles jouent un rôle éminent dans la mise en place et le développement de ce secteur intermédiaire, développement dû essentiellement à l’action d’un important personnel bénévole.

En zone francophone, étant donné le nombre et la diversité des pays européens intervenant, les ONG, viennent renforcer la tendance à la diversification des formes de micro crédit. Si l’aspect éducatif, et plus généralement qualitatif de leurs interventions, s’avère toujours remarquable, l’aspect quantitatif, en revanche, en révèle les limites.

Une des faiblesses des ONG est soulignée par le rapport de la Banque Mondiale (N°342F.p.52) concernant la rupture entre d' une part, la pauvreté et le bénévolat de la campagne et d'autre part, « les coûts salariaux en ville qui, moins les frais occasionnés par les expatriés, calculés en pourcentage du portefeuille moyen des encours de prêts, atteignent jusqu’à 100% ».

Si diversifié soit-il, avec une orientation nettement plus qualitative que quantitative, le système financier décentralisé d’Afrique francophone repose, principalement jusqu’à 1975, sur une tradition mutualiste caractérisée principalement par l'exigence d'une épargne préalable au prêt. Cette exigence est si forte, que considérant l'impossibilité des plus démunis et des paysans les plus pauvres à faire face à cette exigence, des systèmes de prêts sans épargne préalable ont été mis en place, en Guinée par exemple avec une épargne obligatoire prélevée sur le prêt.

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2. ESPACES ANGLOPHONES

2.1. L’exemple du Bangladesh

Le Bangladesh d’influence européenne anglophone, atteint, d’une part, l’un des seuils les plus bas que connaisse la pauvreté humaine, et d’autre part, l’une des densités humaines au km2, les plus fortes au monde. Le pays n’a pas les grands espaces vides connus en Afrique. Les populations extrêmement denses dans les villes comme dans les campagnes les plus enclavées, présentent une réelle homogénéité ethnique et culturelle, bien qu’il faille plutôt parler de déculturation vue les violentes épreuves qu’eurent à subir ces populations au cours des dernières décennies.

Il n’existe au Bangladesh qu’une seule unité linguistique et qu'une seule religion, l’Islam, devenu par ailleurs, religion d’Etat. Il est à noter de plus que l’influence de l’armée sur la vie politique reste importante. Les différents régimes politiques qui se sont succédés ces dernières décennies au Bangladesh ont accentué cette tendance à l’uniformisation. Misère mise à part, le contraste avec l’Afrique francophone, est total.

C’est le projet d’un seul homme, le professeur Yunus, qui a été élaboré pour doter les pauvres d’une banque afin de les aider à s’extraire d’un extrême état de pauvreté. En 1994, plus de deux millions de familles bénéficient du même micro crédit dispensé par la Gramen Bank. Ayant constaté le niveau de pauvreté de ses concitoyens, le professeur Yunus s’est orienté vers une forme de crédit solidaire qui exclue l’épargne. La caution que la banque des villageois exige est d’ordre culturel car elle met en jeu l’engagement pris par le bénéficiaire à respecter, devant un groupe de cinq personnes de références culturelles identiques, son contrat de crédit.

Ce contrat comprend un volet social en 16 points telles que les obligations de scolarisation, de faire pousser sur son terrain des légumes, de renoncer à la dot de mariage, de s’adonner à une gymnastique, de faire des saluts, de déclamer des slogans. Ces différentes obligations sont apparues comme des mesures totalitaires aux yeux d’observateurs accusés par le professeur Yunus d’ignorer la culture du pays et la portée réelle de ces mesures.

Quoiqu’il en soit, il y a là des formes de diffusion de micro crédit inconcevables en zone francophone plurielle. La diffusion du micro crédit Grameen Bank se fait d’une façon régulière et massive. Dans les villages où elle intervient, le niveau de vie des pauvres a augmenté uniformément de 30%, sans pour autant amorcer une réelle croissance économique. Ceux dont la vie a changé en terme d’une plus grande activité traditionnelle, doivent continuer à emprunter. Face à cette situation, le professeur Yunus introduit des projets technologiques que le micro crédit semblait exclure partout ailleurs dans le monde.

Le phénomène Grameen Bank est si puissant, qu’il gagne les autres continents, franchissant toutes les barrières linguistiques. Deux millions de micro crédits fonctionnent au Bangladesh en 1993. Un million distribué sur le continent indien par une banque au système semblable. L’Amérique Latine et l’Afrique francophone suivent et l'on constate que le système mutualiste francophone et le système solidaire anglophone se côtoient d’abord avant de s’imbriquer (Guinée, Viet Nam, Cambodge, Amérique Latine).

A ce niveau de l’observation, sans pousser plus loin une analyse qui aurait encore besoin de données régulières, toujours manquantes, concernant particulièrement les impacts durables des micro crédits, il apparaît qu’en zone d’influence francophone, le micro crédit, à travers sa foisonnante diversité, présente des contraintes matérielles (telle l’épargne obligatoire à laquelle la mentalité mutualiste est tant attachée ), difficilement supportables par des populations pauvres. En revanche le caractère respectueux des traditions culturelles, et plus généralement la différence et de la dignité humaine semblent être apprécié par ces mêmes populations. Sortir de la pauvreté lentement certes, mais dignement.

Presque à l'opposé, en zone anglophone, la contrainte matérielle est quasi inexistante (absence d’exigence de l’épargne) tandis que la pression d’ordre culturel, tant au niveau de l’obtention du prêt (caution d’un groupe, donc, avant tout, culturelle), qu’à celui de son déroulement (programme socio-culturel en 16 points), est particulièrement lourde mais ce qui constitue un blocage dans des conditions naturelles et historiques telles que celles signalées en Afrique francophone, trouve ici, dans des conditions profondément différentes, un terrain favorable à son épanouissement ce qui représente un premier et réel recul de la pauvreté.

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3. UN DEBUT D’UNIFORMISATION.

3.1. La caution

Quelle que soit: - la forme du crédit, (traditionnelle, mutualiste, solidaire, mixte...), - la culture traditionnelle au sein de laquelle il opère, (asiatique, africaine, sud-américaine...), - la culture d’influence européenne ou américaine qui œuvre à son développement, (francophone, anglophone...)

Le micro-crédit présente invariablement, à travers peuples et continents, la même caractéristique, de faire toujours appel, au début de son processus d’attribution, à une caution solidaire apportée par un groupe d’hommes de l’entourage de l’attributaire.

Etant donné que le micro crédit s’adresse aux hommes et aux femmes les plus pauvres privés, tant l’attributaire que son groupe de caution, des garanties que procure la propriété d’une terre, d’un bâti, etc..., c'est donc essentiellement sur l’assurance que ce groupe procède du même héritage en matière de respect de l’engagement pris, de dignité, de citoyenneté, d’honneur... que se repose la décision d’attribution.

Le micro-crédit est un crédit accordé grâce à une identité des fondements culturels auxquels se réfèrent le groupe de caution et l’attributaire de ce crédit, son assurance est avant tout culturelle faute d’être matérielle.

3.2. L’épargne.

Si dans un premier temps, les zones d’influence francophone et anglophone s’opposaient sur l’exigence d’une épargne préalable à l’obtention du micro crédit, on constate, bien que des études précises sur ces questions soient attendues, qu’en zone francophone, l’esprit mutualiste qui exigeait cette épargne préalable, ait évolué vers un renoncement partiel de ce principe. En République de Guinée, par exemple, le prêt peut être accordé sans épargne préalable. Mais pour autant ce renoncement n’est pas total à terme, une épargne sur le prêt, réputée"indolore ", autoritaire et indirecte est pratiquée qui accompagne un développement relativement dynamique.

En Asie cette épargne sur le prêt présente un intérêt grandissant. La Grameen Bank qui justifie sa dépendance à l’égard des bailleurs de fonds par son extension incessante, souhaite malgré tout réaliser son autonomie et considère sous un jour nouveau cette épargne si contraignante au départ mais finalement libératrice.

Pour conclure et en constatant qu’un micro crédit « franglais » de synthèse entre le mutuel et le solidaire se mondialise et sans doute à terme s’uniformisera, la question reste de savoir, de quelles formes nouvelles le doter dans la perspective d’échéances telles que sa mise à disposition pour 100 millions de familles en 2005; face à une pauvreté planétaire qui grâce à lui aura perdue son caractère dramatique et intolérable, mais qui à cause de lui ne disparaît guère.


* Consultante, Agence de Coopération Internationale pour l'Intégration Economique et Sociale des Personnes Handicapées (Montréal). Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies.

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