Ce tapis provient d’une célèbre famille de producteurs de tapis – la famille Seirafian – et a été spécifiquement conçu par Mohammad Seirafian. Des matériaux nobles ont été utilisés dans la production de ce tapis et traités selon des méthodes traditionnelles, notamment des écorces de plantes et des feuilles pour les teintures de couleurs. Avec les méthodes traditionnelles, il semblerait que les matériaux nobles garantissent que plus il vieillit, plus il sera attrayant.

Le tapis porte une inscription d’un grand poète persan classique, mieux connu sous son nom de plume, Sa’adi (Abū-Muhammad Muslih al-Dīn bin Abdallāh Shīrāzī, env. 1210 – 1292), reconnu pour ses pensées sociales et morales. L’artiste a choisi ce poème pour l’inscription sur le tapis et la traduction se trouve sur la plaque à côté de l’œuvre : 

« Tous les êtres humains sont membres d’un seul corps, 
car il furent créés d’une seule et même essence. 
Que le destin d'un jour fasse souffrir un membre, 
alors les autres membres en seront affligés. 
Si tu ne souffres pas de la souffrance des autres, 
Tu ne mérites pas d’être appelé humain. »

En 2005, ce tapis iranien a été présenté à l'Organisation des Nations Unies par la République islamique d’Iran, en l’honneur du « Dialogue entre les civilisations » qui a débuté en 2001. L’artiste, Mohammad Seirafian, était également présent à la cérémonie de présentation.