Pendule de Foucault
Le principe du pendule de Foucault a été démontré pour la première fois au Panthéon à Paris en 1851 par le physicien français Jean-Bernard Léon Foucault. Il est significatif car il est la preuve visible de la rotation de la Terre sur son axe. Le physicien néerlandais Willem Bahler a vérifié l’installation du pendule dans le hall principal du bâtiment de l’Assemblée générale avant la cérémonie. Le pendule a été spécialement conçu dans le laboratoire de recherche néerlandais de N.V. Gloeilampenfabrieken de Phillips, aux Pays-Bas.
Le pendule est suspendu à 75 pieds au-dessus du sol par un fil d’acier inoxydable et utilise une sphère plaquée or de 200 livres. Un joint universel permet à l’appareil d’osciller librement dans n’importe quelle direction. La sphère se déplace sur un anneau métallique surélevé avec un électroaimant au centre, ce qui crée un courant à l’intérieur de la bille de cuivre. Ce courant génère alors l’énergie nécessaire pour surmonter la friction et la résistance de l’air, et maintient la sphère en mouvement. Il faut environ 36 heures et 45 minutes à la sphère pour compléter son cycle.
Un message de la reine Juliana (1909 – 2004) est inscrit sur l’arbre en acier soutenant le cadran sous le pendule : « C’est un privilège de vivre aujourd’hui et demain ».
Le cadeau a été accepté en 1955 au nom de l’Organisation des Nations Unies par le Secrétaire général Dag Hammarskjöld (1905 – 1961). Le pendule a été présenté par le ministre néerlandais des Affaires étrangères, le Dr Joseph Marie Antoine Hubert Luns (1911 – 2002), lors d’une cérémonie avec le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Maza, et des membres de la délégation néerlandaise dans le hall public du bâtiment de l’Assemblée générale.