Le rapport Greening the Blue Report 2021 - The UN system’s environmental footprint and efforts to reduce it, est le premier document à révéler l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’empreinte environnementale du système des Nations Unies.
Ce rapport annuel fournit des données à l'échelle du système des Nations Unies sur les zones d'impact environnemental et les fonctions de gestion identifiées dans le document Strategy for Sustainability Management in the United Nations System 2020-2030, Phase I: Environmental Sustainability in the Area of Management.
« Face à une triple crise planétaire – une crise climatique, une crise environnementale et une crise de pollution – nous devons prendre des actions urgentes et déterminées pour tous et partout », a dit le Secrétaire général en parlant de ce rapport, avant d’ajouter : « Les Nations Unies sont déterminées à montrer l’exemple en réduisant l’empreinte carbone et environnementale de toutes nos opérations dans le monde. Ensemble, réalisons un monde durable, à zéro émission nette et résilient pour tous.
Le rapport 2021, disponible sur le site Greening the Blue, propose une analyse des données de 2020 et se concentre sur l’impact des activités de 315 000 membres du personnel aux Sièges, dans les bureaux et opérations sur le terrain de 56 entités.
En 2020, le système des Nations Unies a généré environ 1,5 millions de tonnes de gaz à effet de serre en équivalence carbone (ce qui représente une émission de 5 tonnes par personne). Les sources d’émissions se décomposent comme suit : 32% pour les voyages par avion, 12% pour les autres moyens de transports, et 55% pour les installations. 99% de ces émissions ont été compensées.
En comparaison avec 2019, le taux d’émissions de gaz à effet de serre du système des Nations Unies a diminué de 25%.
Des améliorations ont aussi été constatées dans la génération de déchets ( 396 kilos par personne en 2020, soit 61 kilos de moins qu’en 2019) et la consommation d’eau (38 mètres cubes par personne en 2020, soit 11 mètres cubes de moins qu’en 2019).
La forte réduction reflète les adaptations soudaines et importantes des opérations qui ont dû être apportées tout au long de 2020, du fait de la pandémie.
La pandémie de COVID-19 a montré qu'il existe de nombreuses façons de travailler et de collaborer qui peuvent aider à réduire les impacts environnementaux négatifs liés au travail.
Le système des Nations Unies a une formidable opportunité d'apprendre des expériences qu'il a acquises en travaillant différemment et en s'acquittant de son mandat avec moins de déplacements et des modalités de travail alternatives.