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environnement

Des solutions mondiales aux changements climatiques

Le problème des changements climatiques appelle une solution mondiale. L’ONU a été à la pointe dans ce domaine, en dressant l’état des connaissances scientifiques en la matière et en élaborant une solution politique. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui rassemble 2 000 spécialistes de la question, publie des évaluations complètes tous les cinq à six ans : en 2007, il a confirmé que l’évolution des climats était une réalité et que l’activité humaine en était une des premières causes. Les 196 membres de la Convention-cadre sur les changements climatiques négocient des accords qui doivent aider les pays à réduire les émissions à effet de serre et à s’adapter aux changements climatiques. Dans ce domaine, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et d’autres institutions des Nations Unies ont effectué un important travail de sensibilisation de la société à ces problèmes.

Assistance aux États face aux changements climatiques

Un lac asséché au Sénégal

Photo ONU/Evan Schneider

L’ONU aide les pays en développement à réagir aux problèmes posés par les changements climatiques. Trente-neuf institutions des Nations Unies ont créé un partenariat et uni leurs efforts pour y faire face. Le Fonds pour l’environnement mondial,  par exemple, qui rassemble 10 agences de l'ONU, finance des projets dans les pays en développement. Instrument financier de la Convention-cadre sur les changements climatiques, il permet de distribuer quelque 550 millions de dollars par an à des projets axés sur les nouvelles technologies, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables et les moyens de transport écologiquement viables.

Protection de l’environnement

L’ONU s’occupe activement des problèmes environnementaux mondiaux. Lieu de négociation et de recherche de consensus, l’Organisation cherche des solutions à des problèmes mondiaux tels que les changements climatiques, la détérioration de la couche d’ozone, les déchets toxiques, la disparition de forêts et d’espèces ou encore la pollution de l’air et de l’eau. Faute de solution à ces problèmes, c’est la viabilité même des marchés et des économies qui est en jeu car la dégradation de l’environnement appauvrit le « capital » naturel dont dépendent la survie et la croissance de l’humanité.

Protection de la couche d’ozone

Le PNUE et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont tous deux contribué à révéler l’appauvrissement de la couche d’ozone. Grâce au Protocole de Montréal PDF, les États du monde entier éliminent progressivement la production et la consommation des substances chimiques responsables de ce problème et utilisent des alternatives plus saines. La mise en œuvre du Protocole a permis d’éviter des millions de cas mortels de cancer de la peau dus à l’exposition aux rayons ultraviolets.

L’eau potable

Pendant la première Décennie internationale de l’approvisionnement en eau potable organisée par l’ONU (1981-1990), plus d’un milliard de personnes ont eu accès à de l’eau potable pour la première fois de leur vie. En 2002, c’était le cas de 1,1 milliard de personnes de plus. En 2003 (Année internationale de l’eau douce), l’ONU a rappelé qu’il était essentiel de protéger cette ressource précieuse. L’objectif poursuivi par la deuxième Décennie internationale de l’eau (2005-2015) est de réduire de moitié le nombre d’êtres humains qui n’ont pas accès à l’eau potable.

Prévention de la surexploitation des ressources halieutiques

Quatre-vingt-dix pour cent des principaux stocks de poissons à valeur marchande sont surexploités. La FAO surveille l’activité de la pêche au niveau mondial et l’état des stocks de poissons sauvages; elle collabore également avec les États pour améliorer la gestion des fonds de pêche, mettre fin à la pêche illicite, promouvoir un commerce responsable sur le plan international et protéger les espèces et les environnements fragiles.

Interdiction des produits chimiques toxiques et des pesticides

La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants vise à éliminer certains des produits chimiques les plus dangereux. Ratifiée par 179 pays, cette Convention porte sur 25 pesticides et substances chimiques industrielles nocives, susceptibles d’entraîner la mort, d’endommager le système nerveux et le système immunitaire, de provoquer des cancers et des troubles de la procréation et d’entraver la croissance de l’enfant. D’autres conventions et plans d’action des Nations Unies contribuent à préserver la biodiversité, à protéger les espèces menacées, à lutter contre la désertification, à dépolluer les mers et à limiter la circulation transfrontalière des déchets dangereux.