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Indemnisation

Dans les conditions actuelles, la grippe aviaire hautement pathogène implique un risque majeur pour la santé animale et humaine. Les efforts pour contenir la maladie relèvent par conséquent de l'intérêt national et mondial.

Étant donné que les méthodes de contrôle les plus largement pratiquées pour les volailles impliquent l'élimination des oiseaux infectés ou dans les régions immédiatement voisines des animaux infectés, la pratique la plus courante afin d'assurer la coopération des propriétaires d'oiseaux est d'indemniser l'abattage de leurs animaux pour atteindre cet objectif public.

L'identification précoce de la grippe aviaire hautement pathogène et l'élimination immédiate des animaux malades ou suspects constituent des éléments essentiels à la réduction du risque de la propagation de la maladie.

La communauté internationale et les gouvernements nationaux ont répondu à ce défi en établissant des mécanismes de financement qui en permettant l'indemnisation appuient cette stratégie.

Meilleure motivation

Le paiement de l'indemnisation aux aviculteurs dont les animaux sont éliminés améliore la coopération des producteurs qu'il motive à respecter la déclaration de la maladie et les exigences d'abattage parmi les procédures de contrôle de la maladie. Cela réduit le temps entre une épidémie et les mesures de confinement, et réduit donc le coût global de contrôle.

Dans la mesure où la charge virale est réduite, le risque de mutation virale en un virus transmissible d'homme à homme est également minimisé. Le fait de stimuler la déclaration précoce et l'élimination complète des oiseaux malades ou suspects constitue ainsi le premier objectif des programmes d'indemnisation. Un second objectif peut être de rembourser les pertes des citoyens privés ayant respecté le processus de contrôle de la maladie pour le bien public. Ceci est compatible avec le premier objectif.

Taux de paiement

Les taux d'indemnisation pour les oiseaux suspects ne doivent pas être inférieurs à 50% de la valeur de référence du marché au prix de production, et ne doivent pas être supérieurs à 100%. La justification de la plage préférée de 75–90% du prix de référence et les multiples considérations pour être plus proches de l'une ou l'autre des limites sont abordées dans le rapport. Les taux doivent être considérablement plus bas pour les oiseaux malades et encore inférieurs, bien que positifs, pour les oiseaux morts, afin de fournir des motivations positives pour la déclaration complète et précoce.

Une attention particulière doit être apportée aux déplacements des oiseaux durant le processus d'indemnisation afin de s'assurer qu'une prime n'est pas créée pour l'afflux d'oiseaux sains dans des zones infectées ou d'oiseaux malades vers des zones saines.

Pour les petits aviculteurs des pays en voie de développement, l'indemnisation doit être payée dans les 24 heures après élimination en espèces (ou éventuellement en bons lorsque la manipulation d'espèces présente une menace pour la sécurité et lorsque des institutions financières formelles locales crédibles, telles que des postes sont disponibles); tout retard peut avoir un effet significatif sur les déclarations.