La Déclaration sur le droit au développement à 25

Vingt-cinquième anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement

Le développement est un droit de l’homme

Un agriculteur dans la région de Altaï-Sayan Eco de la province de Uvs, en Mongolie. Le projet ltaï-Sayan du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui travaille à la préservation de la biodiversité de la région, a aidé les agriculteurs mongoles en convertissant des terres inutilisées en un parc agricole. Photo ONU/Eskinder Debebe

La Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement établit sans équivoque le développement comme un droit et met les gens au centre du processus de développement. Le document révolutionnaire, adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies le 4 décembre 1986, a d'abord proclamé ce droit inaliénable, en déclarant que tout le monde a «  le droit de participer et de contribuer, et profiter du développement économique, social, culturel et politique dans lequel tous les humains les droits et les libertés fondamentales peuvent être pleinement réalisés. »

Le droit de chacun

La croissance économique n’est pas une fin en soi. Ainsi que l’énonce clairement la Déclaration, le développement est un processus global visant à améliorer «le bien-être de l’ensemble de la population et de tous les individus, sur la base de leur participation active, libre et significative au développement et au partage équitable» des bienfaits qui en découlent.

Le vingt-cinquième anniversaire de la Déclaration

L’année 2011 marque le vingt-cinquième anniversaire de la Déclaration. Pourtant, nombreux sont les enfants, femmes et hommes − les acteurs mêmes du développement − qui vivent toujours dans le cruel besoin de réaliser leur droit à la dignité, à la liberté et à l’égalité des chances, ce qui compromet directement l’exercice d’un grand nombre de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

« Je me dois de lancer un appel à l’occasion de cet anniversaire. Nous devons mettre fin à la répartition discriminatoire des bienfaits du développement. Nous devons empêcher que 500 000 femmes meurent chaque année en couches alors que leur mort pourrait être évitée. Nous devons faire en sorte que des millions d’enfants ne souffrent plus de la faim dans un monde d’abondance. Nous devons aussi veiller à ce que, dans chaque pays, la population bénéficie de l’exploitation des ressources naturelles et participe véritablement à la prise de décisions. Ce sont là les thèmes abordés dans la Déclaration, qui préconise la réalisation de l’égalité des chances et d’un ordre social juste. Un milliard d’individus à travers le monde sont pris dans l’étau de la pauvreté non à cause d’un accident de la nature mais parce que leur droit fondamental au développement est violé »

Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay

Source : Note d'information PDF

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