À propos du Sommet

Le Sommet mondial sur l’action humanitaire, qui s'est tenu à Istanbul les 23 et 24 mai 2016, a marqué un tournant décisif dans la manière dont la communauté internationale se prépare et fait face aux crises pour prévenir les souffrances humaines. Lors de ce Sommet, les dirigeants du monde entier ont dû prendre leurs responsabilités à l’égard de la population mondiale en s’engageant à faire avancer le Programme d’action pour l’humanité du Secrétaire général, qui trace la voie à suivre.

Une seule humanité, des responsabilités partagées

En 2016, ce sont plus de 125 millions de femmes, d’hommes et d’enfants dans le monde qui ont besoin d’une aide humanitaire. Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais autant de personnes n’ont été déplacées : plus de soixante millions, dont la moitié sont des enfants. Le coût humain et économique des catastrophes augmente lui aussi et, à mesure que les incidences des changements climatiques s’intensifient, ces catastrophes devraient devenir plus fréquentes et plus intenses.

Istanbul : de la vision à l’action

En 2015, les dirigeants mondiaux ont prouvé qu’ils pouvaient faire face ensemble aux problèmes de la planète. Ils ont convenu de nouveaux cadres de réduction des risques de catastrophe et de financement du développement, ils ont adopté les objectifs de développement durable historiques et sont parvenus à un accord unique sur le climat.

En 2016, le défi est de miser sur cet élan afin que personne ne soit laissé de côté. Au Sommet mondial sur l’action humanitaire, le Secrétaire général a exhorté les dirigeants mondiaux à s’engager dans l’action collective et à appliquer le Programme d’action pour l’humanité.

Nous avons tous un rôle à jouer dans la réalisation du Programme d’action pour l’humanité. C’est pourquoi le Sommet a réuni à la fois des responsables politiques, des dirigeants d’entreprises et des représentants d’organisations internationales, régionales et humanitaires, de services d’intervention d’urgence, de réseaux communautaires, du monde académique et de la société civile.

Main dans la main, nous pouvons travailler à changer en profondeur la façon dont la communauté internationale se prépare et fait face aux crises pour prévenir les souffrances humaines et faire en sorte que, à l’issue de ce Sommet, nous commencions à mettre l’humanité – la sécurité, la dignité et le droit à prospérer des peuples – au cœur de nos prises de décision au niveau mondial.