« Partout où je suis allée, j'ai vu le dévouement à l'œuvre : les communautés prennent les rênes, les partenaires soutiennent, des vies se reconstruisent. Ici, l'action humanitaire va au-delà des secours ; il s'agit de restaurer la dignité », déclare Joyce Msuya, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence, à propos de sa récente visite en République centrafricaine (RCA).
Elle a attiré une attention renouvelée sur l’une des crises humanitaires les plus négligées au monde et sur le rôle que les fonds gérés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) continuent de jouer pour y faire face.
Tout au long de sa mission, Mme Msyua a mis en évidence l'impact aggravé de la crise soudanaise, les conséquences du sous-financement et l'urgence d'un réengagement des donateurs.
« Le Fonds humanitaire pour la RCA est une bouée de sauvetage vitale pour des millions de personnes prises au piège de l'une des crises humanitaires les plus graves au monde, et son rôle n'a jamais été aussi crucial », déclare-t-elle.
« Son engagement à soutenir la localisation non seulement renforce les capacités nationales, mais garantit également que l'action humanitaire est ancrée dans les réalités du terrain, permettant ainsi à chaque dollar de compter là où il est le plus important. »
Je suis impressionnée par les efforts inlassables de l'incroyable équipe de financement de Bangui. Avec dévouement et dans des circonstances souvent très difficiles, elle continue d'être au cœur de cette crise négligée pour garantir que les ressources parviennent à ceux qui en ont le plus besoin.
Les populations centrafricaines ont enduré des épreuves inimaginables : déplacées à maintes reprises, fuyant la violence et la faim.
Pourtant, tout au long de ma mission, j'ai entendu des témoignages poignants de résilience et d'espoir, et j'ai constaté comment le Fonds humanitaire pour la RCA a concrètement amélioré la vie des populations.
Car malgré tout ce qu'elles ont dû affronter, leur détermination à reconstruire reste inébranlable, et grâce au fonds, elles ont une réelle opportunité d'y parvenir.
À Zemio, j'ai eu l'occasion de visiter des projets soutenus par le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF).
J'ai pu constater de visu comment le financement du CERF a permis au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) de fournir aux femmes déplacées des kits de dignité, qui leur permettent de retrouver un sentiment de normalité, de sécurité et d'estime de soi en pleine crise.
Ces kits sont plus que de simples fournitures ; ils aident les femmes à retrouver leur dignité et leur résilience.
